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Ligue des champions: la mission du FCB est claire

(Keystone-ATS) Sans doute très frustré par l’issue du barrage aller contre Maccabi Tel-Aviv (2-2), l’entraîneur du FC Bâle a tardé à venir en conférence de presse. Mais il a tenté de tirer des éléments positifs.

“C’est clair que mes sentiments sont mitigés, surtout en ce qui concerne le score, moins pour la performance de l’équipe”, a expliqué le mentor du FCB. “Concéder le 2-2 à la 96e sur une erreur défensive après avoir autant dominé, c’est une pilule difficile à avaler”, admettait-il.

“Par contre, avec ce résultat, l’avantage est que nous savons à quoi nous en tenir. Il faudra aller gagner là-bas, ce qui est peut-être mieux. A 2-1, c’est parfois difficile de savoir comment aborder la partie”, a encore dit Urs Fischer. “Là, on sait aussi que c’est possible d’avoir des occasions contre un tel adversaire, on l’a constaté ce soir.”

Sur le match, l’entraîneur rhénan a vu “beaucoup de bonnes choses” de la part de son équipe, mais a aussi déploré quelques situations moins heureuses. “Les deux buts sont consécutifs à des erreurs de notre part, qui ont été payées cash. A ce niveau, cela ne pardonne pas. Aussi, on a un peu perdu le fil du jeu en seconde mi-temps, depuis la 55e.”

Dans le positif, il faut évidemment classer la prestation de Breel Embolo, qui a été un danger constant pour le Maccabi. “On sait ses qualités, et il s’est trouvé dans une bonne position pour les exploiter, aussi grâce au travail du reste de l’équipe”, remarquait l’entraîneur bâlois.

Au final, Bâle aurait mérité mieux. L’arbitrage n’a pas aidé les rotblau, mais Fischer refusait d’en faire un drame. “C’est un impondérable que l’on ne peut pas influencer après coup. Cela ne sert à rien d’en discuter. Mais j’ai revu quelques scènes où on ne peut pas dire que nous avons été avantagés. A commencer par le but annulé à Hoegh”, expliquait-il.

Quant à son homologue Slavisa Jokanovic, il mettait en avant le talent du double buteur Eran Zahavi. “Il est dans une forme incroyable. C’est de loin le meilleur joueur israélien et notre joueur le plus important”, déclarait le coach qui a permis la saison dernière à Watford de remonter en Premier League.

Concernant le match, il reconnaissait que son équipe n’avait pas joué de manière brillante. “Nous avons travaillé très dur, avec une mentalité de fer. On a essayé de limiter au maximum les occasions pour Bâle, qui est un adversaire très fort. Et nous avons eu le bonheur de concrétiser nos rares possibilités de marquer.”

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