Au terme d'une séance en yo-yo, les bourses européennes ont terminé en nette hausse jeudi. Wall Street et la remontée des valeurs bancaires ont soutenu le mouvement, au lendemain d'un effondrement des indices. Sur le marché des devises, le franc a perdu du terrain.

L'indice vedette de la Bourse suisse, le Swiss Market Index (SMI), s'est envolé de 5,02%, à 5032,75 points. Celui de la Bourse de Paris a fini en hausse de 2,89%, celui de Francfort a gagné 3,28%, et celui de Londres 3,11%. Madrid a pris 3,56% et Milan 4,1%.

En soirée, la Bourse de New York a aussi clôturé en très forte hausse, le Dow Jones des 30 industrielles prenant 3,94% et le Nasdaq Composite 4,69%, dans un contexte toujours délicat.

Valeurs bancaires

Les valeurs bancaires, responsables de la chute de la veille, se sont reprises après l'annonce d'une réunion mardi prochain entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel sur la réforme de la gouvernance de la zone euro.

Autre nouvelle bien accueillie par les marchés: aux Etats-Unis, des chiffres sur l'emploi se sont révélés plus encourageants qu'attendu. Les nouvelles inscriptions au chômage ont en effet continué leur mouvement de baisse lors de la première semaine d'août, avec 395'000 dépôts de demandes.

Le franc en retrait

Sur le marché des devises, le franc a perdu à nouveau du terrain, après les records de mardi. La devise européenne est même brièvement remontée vers 16h00 à 1,0922 franc, avant de glisser légèrement. A 18h00, l'euro valait 1,0756 franc et le billet vert 75,60 centimes.

Mardi soir, le franc a frôlé la parité avec la monnaie européenne, s'échangeant à 1,007 franc pour un euro. Face au dollar, la monnaie helvétique a également inscrit un record à 70,69 centimes.

Mercredi, la Banque nationale suisse a annoncé qu'elle allait procéder à une forte injonction de liquidités et qu'elle envisageait d'autres mesures pour lutter contre la surévaluation massive de sa monnaie.