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Martin Bäumle remotive ses troupes après la déconfiture

(Keystone-ATS) Le président des Vert’libéraux Martin Bäumle a relancé ses troupes samedi après la déconfiture des élections fédérales. Combatif, il a appelé à “regarder vers le futur”, vers les prochaines élections communales, cantonales. Sa démission n’est pas à l’ordre du jour.

“Nous savions que les élections de 2015 allaient être une épreuve. Le grand succès de 2011 était un cadeau. Nous étions un nouveau parti, les thèmes étaient l’environnement et le nucléaire après Fukushima”, a rappelé samedi le président et fondateur du parti devant une centaine de délégués réunis à Lausanne.

En 2015, l’environnement et la sortie du nucléaire n’ont pas constitué des thèmes de campagne. Et les apparentements n’étaient pas “optimaux”, a-t-il dit. Résultat: le parti a perdu cinq de ses douze sièges au National ainsi que ses deux conseillers aux Etats.

Pas de démission

Martin Bäumle lui-même a été réélu au Conseil national, mais il a échoué à sauver le fauteuil zurichois de Verena Diener à la Chambre des cantons. Le président, dont le mandat court jusqu’en août, n’a pas évoqué un éventuel départ, malgré les spéculations dans divers médias. “Je reste président. Un retrait n’est pas à l’ordre du jour”, a-t-il dit à l’ats en marge de l’assemblée.

“Nous avons toutes les chances de regagner ces sièges dans quatre ans”, a-t-il lancé aux délégués, énumérant les cantons et les villes où son parti a progressé. “Les Vert’libéraux sont une force indispensable en Suisse. Ils ont une position claire sur l’environnement, la sortie du nucléaire, une économie forte, des finances saines, et une société libérale avec notamment le mariage pour tous”.

Suppression de postes

Il estime que son parti doit garder son indépendance, tout en étant prêt à “construire des ponts” à Berne. La perte de sièges au Parlement aura une incidence sur les comptes du parti, qui devra se passer d’une contribution fédérale de 187’600 francs. Le secrétariat général, qui compte aujourd’hui 7,3 postes à plein temps, n’en comptera plus que 4,4 l’an prochain.

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