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Murray écoeure Dimitrov

(Keystone-ATS) Ce n’était bien qu’un accident de parcours. Vainqueur laborieux au tour précédent, Andy Murray a retrouvé toute sa verve en 8e de finale de l’US Open.

Ce n’était bien qu’un accident de parcours. Vainqueur laborieux au tour précédent, Andy Murray a retrouvé toute sa verve en 8e de finale de l’US Open.

Le no 2 mondial a écoeuré le pauvre Grigor Dimitrov, 6-1 6-2 6-2 au cours de la “night session” de lundi. Remarquable en défense et redoutable en contre, solide dans tous les compartiments du jeu, l’Ecossais n’a laissé aucune chance au Bulgare (ATP 24), qui revient pourtant à un bon niveau après des semaines de doute.

Andy Murray a ainsi présenté un visage bien différent qu’au 3e tour, lorsqu’il avait galéré avant de se débarrasser de Paolo Lorenzi (7-6 5-7 6-2 6-3). Il avait commis une cascade de 63 fautes directes ce jour-là, presque trois fois plus que contre Dimitrov lundi soir (23).

En quart de finale, le grand bonhomme de l’été, titré à Wimbledon et aux JO de Rio, retrouvera Kei Nishikori (ATP 7). L’Ecossais a gagné sept de ses huit duels face au Japonais, le dernier en date en demi-finale du tournoi olympique.

Finaliste de l’US Open en 2014, Kei Nishikori s’est, quant à lui, qualifié en écartant la “machine à aces” Ivo Karlovic, 6-3 6-4 7-6 (7/4).

Dans le tableau féminin, la surprise de la “night session” est venue de la victoire de la Croate Ana Konjuh (WTA 92), qui s’est offert la Polonaise Agnieszka Radwanska (WTA 4), 6-4 6-4.

A 18 ans, Ana Konjuh n’était encore jamais allée en quart de finale dans un Grand Chelem. Mais ce n’était sans doute qu’une question de temps. Ancienne rivale de Belinda Bencic chez les juniors, avec notamment deux titres majeurs à l’Open d’Australie et l’US Open en 2013, la joueuse de Dubrovnik est l’un des grands talents de la nouvelle génération.

Elle avait d’ailleurs frôlé un premier coup d’éclat lors du dernier Wimbledon, où elle s’était inclinée de justesse face à… Agnieska Radwanska (6-2 4-6 9-7). Une Polonaise qui, après cette défaite, ne pourra plus prétendre à la place de no 1 mondiale à l’issue de la quinzaine.

Seule Angelique Kerber peut désormais détrôner Serena Williams. Mais tout va bien pour l’instant pour l’Américaine, qui s’est qualifiée lundi pour la sixième année consécutive pour les quarts de finale. La no 1 mondiale a, sans surprise, dominé la Kazakhe Yaroslava Shvedova (WTA 52), 6-2 6-3. Elle a signé à cette occasion sa 308e victoire en Grand Chelem, dépassant ainsi les 307 succès de Roger Federer, qui était jusqu’ici le recordman de l’ère Open.

Depuis son arrivée à New York, Serena Williams n’a pas perdu une seule fois son service et n’a eu qu’une balle de break à repousser, signe qu’elle ne ressent plus la douleur à l’épaule droite qui la perturbait depuis Wimbledon.

Sa grande soeur, Venus (WTA 6), a quant à elle vu son chemin s’arrêter lundi au stade des 8es de finale. Elle a été sortie par la Tchèque Karolina Pliskova (WTA 11), au terme d’une rencontre indécise, bouclée sur le score de 4-6 6-4 7-6 (7/3).

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