Nuclaire iranien: nouvelle réunion dimanche à Lausanne
(Keystone-ATS) L’Iran et l’AIEA ont entamé lundi des discussions à Téhéran, à trois semaines de la date butoir pour la conclusion d’un accord politique sur le programme nucléaire de la République islamique. Le chef de la diplomatie américaine John Kerry rencontrera son homologue iranien Javad Zarif à Lausanne dimanche dans le cadre des négociations.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) demande à Téhéran de répondre à des allégations précises, formulées en 2011, selon lesquelles l’Iran aurait mené des recherches et des travaux concrets dans le passé pour se doter de la bombe atomique.
L’Iran doit notamment donner des informations sur la mise au point de détonateurs pour une bombe et sur des études de “calcul et de modélisation” faites en Iran sur le transport de neutrons.
Transparence
Dans un accord conclu en novembre 2013, la République islamique a accepté des mesures de transparence sur son programme nucléaire. Elle juge ces accusations sans fondement et a promis de coopérer avec l’AIEA dans le cadre de ses efforts pour sortir de la crise qui l’oppose à l’Occident sur son programme nucléaire.
Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, a déclaré dimanche que “ces deux questions peuvent être finalisées lors de la visite de la délégation” de l’AIEA, dirigée par son numéro deux Tero Varjoranta.
A Lausanne
Parallèlement, l’Iran et les grandes puissances du groupe des “5+1” tentent de s’entendre sur un accord global autorisant certaines activités nucléaires civiles mais qui empêcherait Téhéran de se doter de l’arme atomique, en échange de la levée des sanctions internationales.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif se reverront dimanche. Selon les agences iraniennes FARS et ISNA et le département d’Etat américain, la rencontre aura lieu à Lausanne, deux semaines après un précédent round de discussions à Montreux (VD).
“Ensuite, il y aura des rencontres bilatérales et trilatérales avec d’autres membres du groupe 5+1, suivies de rencontres entre les sept pays”, a précisé un responsable iranien à l’agence Reuters.
