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Orianne Collins paralysée après une opération

(Keystone-ATS) Orianne Collins, l’ex-épouse du chanteur Phil Collins, se retrouve en chaise roulante après avoir été opérée d’une hernie cervicale. La Vaudoise a porté plainte pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Elle séjourne actuellement en clinique de rééducation.

Orianne Collins, qui vit à Miami mais vient régulièrement dans sa maison de Begnins (VD), s’est faite opérer en Suisse le 16 décembre dernier, a expliqué jeudi à l’ats son avocat Lionel Zeiter, confirmant une information du journal “Le Matin”. A son réveil, elle s’est retrouvée en grande partie paralysée.

Les médecins ont diagnostiqué un syndrome de Brown-Séquard, suite à une lésion de la moelle épinière. La Vaudoise de 41 ans, mère de trois enfants de 3, 10 et 14 ans, ne peut bouger que partiellement les bras. “Sa jambe gauche est paralysée. Sa jambe droite est insensible. Elle se déplace en chaise roulante et ne peut marcher que si elle est soutenue par des personnes”, explique son avocat.

Evolution incertaine

L’évolution de son état de santé reste très incertaine. Certains progrès sont réalisés, mais elle endure aussi des revers. “C’est difficile, mais elle m’impressionne. Elle se bat pour tenir le coup et faire les exercices qui lui permettront, on l’espère, de recouvrer un maximum de mobilité”, ajoute Me Zeiter.

Orianne Collins a porté plainte “pour savoir ce qui s’est réellement passé et déterminer s’il y a un responsable”, a ajouté l’avocat. Le médecin qui l’a opérée conteste pour sa part toute erreur médicale. “Dans une lettre, il parle d’une complication spontanée et rarissime”, explique l’avocat, qui ne dévoile pas le nom de l’hôpital où a eu lieu l’opération.

“Ma cliente n’a pas été informée des risques. J’ai le sentiment que quelque chose n’a pas joué”, confie Me Zeiter.

Enquête ouverte

Le procureur vaudois Christian Buffat a ouvert une enquête pénale début janvier après le dépôt de la plainte. “J’ai ouvert une instruction en vue de déterminer la ou les causes des lésions corporelles subies par la plaignante et pour établir la nature exacte de ces lésions”, a-t-il expliqué.

Le magistrat devra notamment examiner dans quelle mesure les lésions constatées sont évolutives. Il n’a pas encore entendu Orianne Collins, ni le médecin qui l’a opérée, mais il a fait séquestrer le dossier médical.

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