Patrouille des Glaciers: records pulvérisés par des équipes suisses
(Keystone-ATS) Verbier – La Patrouille des Glaciers 2010 restera comme l’édition des records, et de la famille Troillet. Accompagnés de deux coéquipiers chacun, Florent et Marie Troillet ont affolé le chronomètre. Pour la première fois aux commandes, Ivo Burgener tire un bilan très positif.
Le record de la 14e PDG est tombé peu avant 09h00. Les Valaisans Florent Troillet (29 ans), Martin Anthamatten (26 ans) et Yannick Ecoeur (29 ans) ont rallié Zermatt à Verbier en 5 heures et 52 minutes, soit 20 minutes de moins que la précédente marque établie en 2006. C’est la deuxième fois consécutive que le Valaisan Florent Troillet remporte la course.
Les Italiens Manfred Reichegger, Matteo Eydallin et Pietro Lanfranchi ont décroché la deuxième place en 6 heures 23 minutes. Quelque dix-huit secondes les séparent des troisièmes, les Suisses Jean-Yves Rey, Jean-Daniel Masserey et Rico Elmer.
Après celui des hommes, c’est le record des femmes qui a été battu. Marie Troillet, soeur de Florent, Nathalie Etzensperger et Emilie Gex-Fabry ont effectué le parcours en 7 heures et 41 minutes, soit douze minutes de mieux que la précédente marque de 2008.
L’ancien commandant de la PDG, Marius Robyr, concurrent du parcours Arolla-Verbier, a lui abandonné. Interviewé par la TSR, son fils a indiqué qu’il s’était apparemment cassé une jambe.
Le commandant de la course Ivo Burgener tire un bilan extrêmement positif de sa première PDG: “Tout s’est déroulé comme planifié. Le tracé était parfait et nous avons bénéficié d’excellentes conditions météo”. Si l’on ajoute à cela la valeur et la bonne préparation des athlètes, tous les ingrédients étaient réunis pour faire tomber les records.
A 11h45, le commandant a dû arrêter la course pour raison de sécurité. Des coulées de neige avaient été constatées à cause de la chaleur. Les 40 patrouilles n’ayant pas encore abordé la Rosablanche ont été évacuées par hélicoptère.
L’édition 2012 est en principe assurée. Mais son maintien à long terme dépendra notamment de sa capacité à s’ancrer plus encore au niveau national. En 2010, sur les 1400 patrouilles, 125 seulement étaient alémaniques.
