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Pour plaire, mieux vaut avoir de grandes jambes que le bras long

La taille des jambes a un effet prononcé sur l'attractivité des hommes, selon l'étude (archives). KEYSTONE/AP/REBECCA BLACKWELL sda-ats

(Keystone-ATS) Les femmes sont attirées par les hommes dotés de jambes “légèrement plus longues que la moyenne”, affirme une étude parue mercredi. Elles semblent toutefois indifférentes à la longueur de leurs bras.

La préférence des femmes et des hommes pour des partenaires du sexe opposé ayant de grandes jambes avait déjà été mise en évidence par une étude polonaise en 2008. D’autres études ont suivi confortant l’idée que, pour un homme, avoir des jambes relativement grandes constituait un atout pour séduire les femmes.

Une équipe de psychologues et de spécialistes de l’évolution de l’université de Cambridge a cherché à affiner ces résultats côté jambes, à voir ce qu’il en était côté bras et à regarder si la proportion entre la jambe proprement dite et la cuisse jouait un rôle dans le pouvoir de séduction d’un homme. Les chercheurs ont mené leurs expériences via Internet auprès d’un total de 800 femmes aux Etats-Unis, de différentes origines.

Un effet prononcé

Celles-ci devaient noter leur degré d’attirance pour une figure masculine sans trait, mince et musclée, en caleçon noir, dont la taille globale ne changeait pas, mais dont la longueur des jambes variait ainsi que celle des bras. Les images de synthèse présentées à ces femmes ont été réalisées à partir de données sur des militaires américains.

Premier constat: pour les femmes, la variation de la taille des bras n’a “pas d’effet” sur l’attractivité des hommes, souligne l’étude parue dans Royal Society Open Science.

En revanche, la taille des jambes “a un effet prononcé” sur l’attractivité des hommes, “l’optimum” étant une longueur “légèrement au-dessus de la moyenne”. Mais lorsque les jambes sont vraiment très longues par rapport au reste du corps, l’attirance décroît.

Enfin, les femmes marquent une “légère préférence” pour les hommes bien proportionnés dont le ratio “taille du tibia sur taille de la cuisse” se situe dans la moyenne.

“D’un point de vue scientifique, cela suggère qu’au cours de l’évolution humaine, la longueur des jambes a eu un effet important sur la faculté d’un individu à se reproduire et que c’est devenu ensuite un critère de choix de partenaire”, déclare à l’AFP Thomas Versluys, coauteur de l’étude.

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