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Réchauffement climatique: le GIEC doit se réformer en profondeur

Ce contenu a été publié le 30 août 2010 - 18:31
(Keystone-ATS)

New York - Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) doit se réformer en profondeur, a affirmé lundi un rapport commandé par l'ONU. Le document ne remet cependant pas en question la réalité du réchauffement de la planète.
"Le GIEC doit réformer fondamentalement sa structure de direction et renforcer ses procédures pour faire face à des évaluations climatiques de plus en plus complexes", affirme le rapport rédigé par le Conseil inter-académique (InterAcademy Council, IAC), composé de 15 académies des sciences de différents pays.
Mais il ne remet pas en cause les conclusions du groupe d'experts. "La méthode utilisée par le GIEC pour produire ses évaluations périodiques a été dans l'ensemble couronnée de succès", souligne le rapport demandé en mars par le secrétaire général de l'ONU.
Réagissant immédiatement après, le président du GIEC Rajendra Pachauri a déclaré que le réchauffement du climat est un fait qui repose sur un très large consensus scientifique et que le rapport critique ne modifie pas les conclusions du GIEC.
Les gouvernements décideront
"Nous saluons un examen indépendant, exhaustif et impartial du travail du GIEC", a déclaré l'Indien Rajendra Pachauri. Il a ajouté que "le GIEC peut s'améliorer et le fera", mais que les recommandations faites devront être débattues par tous les gouvernements lors d'une réunion en octobre à Pusan (Corée du Sud).
Interrogé sur une possible démission, Rajendra Pachauri a rappelé qu'il a été élu pour six ans pour terminer la cinquième évaluation du GIEC. Les gouvernements décideront de la nécessité ou non d'un changement de direction, mais M. Pachauri a affirmé "prendre très au sérieux les recommandations" émises lundi et souhaite les mettre en oeuvre "aussi rapidement que possible".
Le rapport recommande une rotation plus fréquente des postes de direction du GIEC. Les mandats devraient être plus courts.
Rajendra Pachauri a exprimé à nouveau lundi ses regrets sur l'erreur commise dans le rapport de 2007, dans lequel les experts affirmaient que les glaciers de l'Himalaya pourraient disparaître d'ici à 2035. Mais il n'est pas allé au-delà.

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