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T-Systems détaille son plan de suppression d’emplois en Allemagne

T-Systems a passé avec les syndicats un accord portant sur la suppression d'un peu moins de 4000 postes d'ici fin 2020. La filiale de Deutsche Telekom n'embauchera à l'avenir plus qu'en Hongrie, en Slovaquie et en Inde. (archives) KEYSTONE/EPA DPA/OLIVER BERG sda-ats

(Keystone-ATS) T-Systems, la filiale informatique déficitaire de Deutsche Telekom, a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec les syndicats portant sur la suppression de 5600 emplois en Allemagne dans le cadre du plan élaboré par le président du directoire Adel Al-Saleh.

L’accord, conclu après des semaines de négociations, constitue une avancée pour Adel Al-Saleh, un Américain recruté début 2018 pour redresser la filiale du premier opérateur télécoms européen.

Le groupe, qui prévoyait à l’origine de supprimer 6000 emplois sur les 17’000 salariés de T-Systems en Allemagne. , a indiqué que plusieurs centaines d’employés étaient partis ces dernières semaines.

“Maintenant, la voie est dégagée pour les mettre en oeuvre”, a déclaré une porte-parole de T-Systems, faisant référence aux suppressions d’emplois dont les premiers avis seront adressés au personnel la semaine prochaine.

Selon l’accord, 3765 emplois seront supprimés d’ici fin 2020 et, si l’entreprise continue à éprouver des difficultés, 1200 postes supplémentaires pourraient être touchés en 2021.

T-Systems va également réduire le nombre de ses bureaux en Allemagne à 25, contre 230 actuellement.

La société, qui emploie actuellement 37’500 personnes, entend aussi réduire ses effectifs internationaux et n’embauchera à l’avenir qu’en Hongrie, en Slovaquie et en Inde. Dans ce dernier pays, les effectifs pourraient passer de 400 à 3000.

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