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Tom Brady comme Roger Federer

(Keystone-ATS) A Houston, New England a remporté pour la cinquième fois de son histoire le Super Bowl. Les Patriots sont revenus de nulle part pour battre 34-28 Atlanta.

La formation Tom Brady, le joueur qu’une grande partie de l’Amérique se plaît à détester, a, en effet, été menée… 28-3 avant de réussir une fantastique “remontada”. Comme Roger Federer une semaine plus tôt lors de sa finale de l’Open d’Australie qui avait vu Rafael Nadal mener 3-1 dans le cinquième set, Tom Brady a démontré que le poids des ans ne comptait pas devant la grande classe.

A 39 ans, le quarterback des Patriots a retrouvé sa redoutable efficacité dans la quatrième période pour offrir trois passes de touchdown, la dernière à moins d’une minute de la fin du temps réglementaire (28-26). Les Patriots ont arraché l’égalisation avec une risquée transformation à la main, synonyme de deux points (28-28) envoyant pour la première fois dans l’histoire du Super Bowl deux équipes en prolongation.

New England a rapidement concrétisé sa domination pour marquer le touchdown de la victoire après seulement quatre minutes de jeu en prolongation par James White. “On n’a jamais baissé les bras et toujours cru en nous, cette équipe est incroyable”, lâche Brady, élu meilleur joueur de la rencontre.

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