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Une exposition pour marquer les dix ans de l’Ecal à Renens (VD)

L'Ecole cantonale d'art (Ecal) s'installait il y a dix ans à Renens (VD) KEYSTONE/GAETAN BALLY sda-ats

(Keystone-ATS) L’Ecole cantonale d’art de Lausanne (Ecal) s’installait il y a dix ans à Renens (VD). Pour marquer ce nouvel élan, elle propose jusqu’à mi-février une exposition des meilleurs projets des étudiants au cours de cette décennie.

Transformée par l’architecte Bernard Tschumi, l’ancienne usine Iril de Renens est devenue l’Ecal. Elle était inaugurée fin septembre 2007. “On y est arrivé par miracle et surtout avec beaucoup de bonne volonté”, lançait son directeur d’alors, Pierre Keller, lors de l’événement.

Les meilleures créations

Dix ans plus tard, l’école présente une exposition des meilleures créations de cette période. Elles sont emblématiques des diverses disciplines enseignées. Quelque 300 projets ont été sélectionnés sur la décennie qui représente 1456 diplômes, 310 expositions, 655 prix et 100 collaborations, explique mercredi l’Ecal.

Depuis 4 ans, environ 600 étudiants fréquentent l’école chaque année. Ce chiffre est stabilisé volontairement, relève le directeur Alexis Georgacopoulos interrogé par l’ats. “C’est la bonne taille pour une formation parfaite”. S’il y a une prédominance suisse au niveau bachelor, la présence étrangère est forte pour le master.

Très bonne employabilité

Une des satisfactions du directeur réside dans le taux élevé d’employabilité des élèves issus de l’Ecal. Il atteint 85% dans le secteur étudié un an après avoir quitté l’école. “C’est très bon”, juge Alexis Georgacopoulos.

Avec un coût de près de 2000 francs par an pour l’étudiant, le rapport qualité-prix est “imbattable”, selon le responsable qui peut comparer avec ce que demandent d’autres établissements de ce type dans le monde.

Rester attrayant

A ses yeux, un des plus grands défis de l’Ecal pour la décennie à venir consiste à se montrer assez attrayant pour attirer les meilleurs élèves. Aujourd’hui, des jeunes se demandent s’ils veulent se lancer à l’EPFL ou à l’Ecole hôtelière, notamment, qui ont chacune de très fortes réputations mondiales. “Il faut faire valoir notre qualité, notre formation et ses débouchés”, relève Alexis Georgacopoulos.

www.ecal.ch

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