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Une montagne de travail pour les enquêteurs belges

Les forces de l'ordre restent omniprésentes dans les rues de Bruxelles (archives) KEYSTONE/AP/GEERT VANDEN WIJNGAERT sda-ats

(Keystone-ATS) Les dossiers liés au terrorisme mobilisent tellement les enquêteurs belges qu’ils ne sont plus assez pour traiter les autres affaires criminelles. La carence en enquêteurs est actuellement de 50% à Bruxelles, selon le ministère belge de l’Intérieur.

A Anvers, la carence est d’environ 30%, tandis qu’à Liège, Charleroi et Gand, elle atteint 10 à 20%, d’après les chiffres révélés samedi par le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon.

“En province, nous avons déjà doublé notre capacité pour le terrorisme. La moitié des dossiers de terrorisme sont traités en dehors de la section spécialisée bruxelloise”, a expliqué M. Jambon dans une réponse à une question parlementaire.

Le journal La Libre Belgique écrit à ce sujet que le nombre de fiches de travail au sein de la section de la police judiciaire fédérale de Bruxelles chargée des dossiers de terrorisme a été multiplié par sept en décembre après les attentats de Paris.

Le parquet fédéral belge, compétent pour le terrorisme, est également submergé de dossiers et a du mal à prendre en charge de nouvelles affaires, principalement du côté francophone, a expliqué de son côté le procureur fédéral Frédéric De Leeuw.

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