Wawrinka défiera Djokovic mardi en 8e de finale

(Keystone-ATS) Tennis – Stanislas Wawrinka (no 18) défiera Novak Djokovic (no 2) mardi en 8e de finale de l’US Open.
Le Vaudois de 27 ans a gagné le droit de se frotter au tenant du titre en dominant Alexandr Dolgopolov (no 14) 6-4 6-4 6-2 en 1h50′ dimanche après-midi dans le stade Louis Armstrong. Le champion olympique 2008 de double a réussi un match plein face au fantasque Ukrainien, beaucoup trop brouillon pour espérer un meilleur sort.
Patient tout en étant agressif, concentré du premier au dernier point, Stan terminait cette partie avec 31 coups gagnants (dont 15 aces) et 18 fautes directes à son compteur. Le ratio de son adversaire était à l’inverse très largement négatif (24/49).
Stanislas Wawrinka est présent pour la 10e fois de sa carrière en 8e de finale d’un tournoi du Grand Chelem, la quatrième à New York. Il n’a dépassé ce stade de la compétition qu’à deux reprises, à Flushing Meadows en 2010 et à Melbourne en 2011. Il a les deux fois gagné de haute lutte le droit de faire partie des huit derniers prétendants au titre, s’offrant notamment le scalp d’Andy Murray à New York et de Gaël Monfils puis Andy Roddick à Melbourne.
Mardi, Stanislas Wawrinka sera confronté à un défi d’un calibre encore supérieur. Le droitier de St-Barthélemy n’aura strictement rien à perdre. Il affiche un bilan nettement défavorable (2-10) face à Novak Djokovic, qu’il n’a plus battu depuis l’édition 2006 du tournoi de Vienne. Il reste sur trois défaites concédées en deux manches sèches face au Serbe, mais toutes ont été subies sur terre battue.
Le Vaudois était en revanche passé près de l’exploit lors de leurs deux derniers duels livrés sur des surfaces plus rapides. Il s’était ainsi incliné 3-6 7-6 (7/5) 6-2 en quart de finale à Bâle en 2009, se retrouvant à deux points de la victoire, et avait été battu 7-6 (9/7) 7-6 (8/6) au printemps de la même année sur le ciment d’Indian Wells en 8e de finale, où il avait manqué une balle de set dans chacune des deux manches. De quoi trouver des raisons d’espérer.