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Yémen: élection d'un nouveau président sur fond de vive violence

Ce contenu a été publié le 21 février 2012 - 19:27
(Keystone-ATS)

Plus de 12 millions d'électeurs yéménites étaient appelés aux urnes mardi pour tourner la page du président Ali Abdallah Saleh, après 33 ans de règne. Le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi est le seul candidat en lice. Le scrutin a été marqué par plusieurs actes de violence.

La violence a fait au moins neuf tués au sud et à l'est du pays et des opérations de boycott par des autonomistes sudistes et des rebelles chiites ont empêché l'organisation du scrutin dans le nord du pays. Dans la capitale Sanaa, la votation a eu lieu sans incident majeur.

Berceau de la révolte, la ville d'Aden, dans le sud, a été la plus touchée. Quatre civils, dont un enfant de 10 ans, ont été tués lors d'échanges de tirs entre forces de l'ordre et séparatistes qui ont attaqué des bureaux de vote, incendiant des urnes et des bulletins de vote. Deux militaires, dont un officier, et un policier y ont également perdu la vie.

Plusieurs attaques

Le décès d'un soldat à Moukalla, capitale du Hadramout (sud-est), et d'un manifestant à Lahaj (sud) dans des conditions similaires d'échanges de coups de feu, alourdit le bilan de ce premier scrutin présidentiel depuis 2006.

Dans le Sud, les attaques se sont multipliées contre les centres électoraux, en dépit de la mobilisation de 103'000 membres des forces de l'ordre, déployés à travers le pays. Si le résultat est connu d'avance, le taux de participation donnera une idée de l'appui populaire au successeur d'Ali Abdallah Saleh.

En milieu de journée à Aden, "la moitié des bureaux de vote ont été fermés après avoir été envahis par des hommes armés du Mouvement sudiste", a déclaré à l'AFP un responsable gouvernemental. Les autres bureaux de la ville ont baissé le rideau prématurément "pour prévenir d'éventuels affrontements avec des partisans du Mouvement sudiste", selon un responsable des services de sécurité.

Malgré ces événements, les principaux mouvements politiques, dont ceux qui ont animé le soulèvement contre Ali Abdallah Saleh à partir de janvier 2011, soutiennent cette consultation.

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