Yvan Perrin confiant dans le maintien du siège UDC à Neuchâtel
(Keystone-ATS) Yvan Perrin estime que les chances de l’UDC neuchâteloises de conserver son siège au Conseil national en octobre sont “excellentes”. L’ancien conseiller national et conseiller d’Etat décrit le dossier de l’accord-cadre avec l’Union européenne (UE) comme du pain bénit.
“Le dossier qui accompagnera la campagne sera l’accord-cadre avec l’UE. Pour nous, c’est un boulevard”, prédit Yvan Perrin dans une interview parue mercredi dans les colonnes d’Arcinfo. Les déclarations du citoyen de La Côte-aux-Fées (NE) interviennent dans la foulée de l’annonce du renoncement de Raymond Clottu à défendre son siège au Conseil national.
Ce siège à Berne, l’UDC le détient depuis 2003, soit dix ans avec Yvan Perrin et six ans avec Raymond Clottu. Pour rappel, ce dernier siège en indépendant au sein du groupe démocrate du centre, depuis son exclusion en 2017 de la section neuchâteloise pour ne pas s’être acquitté de ses cotisations et pour avoir critiqué la direction du parti.
Surprise de mise
Yvan Perrin se dit surpris de la décision de Raymond Clottu. “J’en étais resté à l’idée que nous pourrions mener campagne les deux, sur les compétences de l’un et de l’autre. On ne peut pas dire que c’est une bonne nouvelle”, ajoute l’ancien élu. “La prime au sortant nous échappe.”
Yvan Perrin rejette par ailleurs l’idée que le maintien du siège repose uniquement sur ses épaules. Concernant sa notoriété, il précise “qu’il reste à voir si elle est positive ou négative. Les derniers événements sont plutôt en ma défaveur”, admet le Vallonnier.
Pour mémoire, l’UDC a subi une sévère défaite lors des dernières élections cantonales de 2017, alors qu’Yvan Perrin présidait l’UDC neuchâteloise.
