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UEFA: Bâle affrontera le prestigieux Feyenoord

Les Bâlois Didier Tholot (à droite) et Nenad Savic lors de la dernière victoire du FC Bâle, dimanche à Zurich. Keystone

A l´enseigne du 2e tour de la Coupe de l´UEFA, le Football Club de Bâle accueille Feyenoord de Rotterdam, jeudi soir. Après avoir battu Grasshopper (2-1), dimanche, en Ligue nationale A.

Plus encore qu’une équipe néerlandaise performante, Bâle va devoir se confronter à l’histoire d’un prestigieux club. Rappelez-vous, nous sommes en 1970 et Feyenoord Rotterdam remporte la Coupe des Clubs Champions. Puis la Coupe de l’UEFA, en 1974.

Dans les rangs de Feyenoord, il y avait un milieu de terrain de classe mondiale, Van Hanegem. Qui, par la suite, sera le seul titulaire en équipe nationale de Hollande ne faisant pas partie de l’Ajax d’Amsterdam.

Au Mondial 1974, en Allemagne, Van Hanegem ne marque pas. Mais derrière l’idole Johann Cruyff, il oriente le jeu, dribble à merveille et adresse les plus belles ouvertures. Il devient la plaque tournante de l’entre-jeu batave jusqu’en finale, face à l’Allemagne des Beckenbauer, Muller et Overath.

Puis, dans les années 80, Feyenoord révèle un autre grand joueur: Ruud Gullit. Qui offre aux Pays-Bas son seul titre de champion d’Europe des Nations, en 1988. Et connaît, en parallèle, les plus grands honneurs avec l’AC Milan, jusqu’au sacre de ballon d’or, en 1987.

Sinon, Feyenoord a remporté quatorze titres de champion des Pays-Bas et dix coupes de Hollande. Saison après saison, le club de Rotterdam se maintient dans les trois meilleures formations du pays des moulins. Feyeenoord vient d’ailleurs de gagner ses deux derniers matches de championnat de Hollande à l’extérieur.

Dimanche, en Suisse, au sein de la LNA, Bâle a réalisé un exploit au rabais, au Hardturm de Zurich, devant Grasshopper. Tant il y eut des expulsions. GC finit la rencontre avec huit joueurs, Bâle avec dix footballeurs.

Au vu de la physionomie du match, jamais Bâle ne serait parvenu à vaincre, d’une part sans le brio de son gardien König, et, d’autre part, si Grasshopper n’avait pas été contraint d’évoluer en infériorité numérique le plus clair du temps.

Toujours est-il que Bâle s’est imposé 2 à 1 sur des buts de Tholot et Varela en début de rencontre, avant qu’Hakan Yakin ne réduise le score pour Grasshopper.

Ainsi, fort de sa victoire contre le favori Grasshopper, Bâle peut envisager sereinement la venue de Feyenoord Rotterdam, jeudi. Psychologiquement, c’est important.

Reste que Bâle demeure orphelin de son stade St-Jacques, en pleine reconstruction. En conséquence, et vu l’importance de la rencontre, il sera obligé d’évoluer au stade du Hartdurm, dès 21h00, jeudi soir, en des terres zurichoises qui lui sont habituellement hostiles.

Emmanuel Manzi

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