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Vérifier les rumeurs qui prolifèrent sur Internet

Il n'est pas toujours évident de démêler le vrai du faux sur Internet. Keystone

Au cours des deux dernières années, swissinfo.ch a été impliqué dans un projet collaboratif qui a pour but d’aider les journalistes à faire face à l’un des plus grands défis de leur travail à l’ère numérique:  vérifier l’information qui émane d’Internet.

Vraies ou fausses, les histoires qui deviennent virales circulent rapidement sur Internet, trop rapidement pour que les journalistes puissent les contrôler. Ce projetLien externe financé par l’Union européenne a été baptisé Pheme, un terme qui fait référence à la déesse grecque de la célébrité et des rumeurs. Il a pour but le développement d’un outil pour accélérer la vérification. Les affirmations douteuses seront postées automatiquement sur des plates-formes sociales comme Twitter, ce qui permettra d’estimer leur véracité.

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Décrypter les rumeurs online

Ce contenu a été publié sur Les journalistes peuvent-ils se fier aux informations trouvées sur internet? Pheme, un projet financé par l’Union européenne, a pour but le développement d’un outil pour accélérer la vérification. swissinfo.ch y participe. (Michele Andina, swissinfo.ch)

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swissinfo.ch a été impliqué dans le projet depuis ses débuts, non seulement pour aider les développeurs à comprendre les besoins des journalistes, mais aussi pour identifier les affirmations qui pourraient être utilisées pour développer des algorithmes. Nous avons passé plusieurs mois à suivre l’actualité en ligne, à analyser des tweets qui font état de rumeurs et à contrôler si elles se sont avérées ou fausses.

L’une de ces histoires, qui faisait partie des sujets couverts par swissinfo.ch, concernait la collection d’œuvres d’art léguée au Kunstmuseum de Berne par Cornelius Gurlitt, le fils d’un trafiquant d’art pendant la période nazie en Allemagne. Des rumeurs affirmant que le musée était sur le point d’accepter la collection controversée et soupçonnée de contenir des œuvres dérobées par les nazis circulaient sur Twitter et dans les médias et ont même poussé le musée à réagir sur Twitter pour démentir.

Comme le projet va approcher de son terme à la fin de l’année 2016, nous collaborons désormais étroitement avec nos partenaires pour évaluer et perfectionner un outil, qui, nous l’espérons, aidera vraiment les journalistes à identifier et vérifier les affirmations trouvées sur Internet.

Doutez-vous souvent des informations que vous trouvez sur Internet? N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

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SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

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