En Suisse, des centaines de milliers d’enfants et d’adolescents ont été placés dans des institutions, des exploitations agricoles ou des entreprises, jusqu’au milieu du XXe siècle et même après. Il s’agissait d’enfants pauvres, souvent illégitimes ou orphelins. Le photographe Peter Klaunzer a passé un an et demi à tirer le portrait de 25 d’entre eux, aujourd’hui adultes.
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Peter Klaunzer, Keystone
Les enfants placésLien externe dans des familles et des institutions en sont sortis meurtris. Adultes, ils souffrent aujourd’hui encore des humiliations, des vexations et des mauvais traitements subis durant leur enfance et leur adolescence.
En avril 2013, Simonetta Sommaruga, ministre en charge de la justice et de la police, a présenté ses excuses aux victimes au nom du gouvernement suisse pour les injustices et les souffrances infligées.
On ignore le nombre exact de personnes concernées encore en vie aujourd’hui. Beaucoup d’entre elles n’ont jamais parlé de leur histoire. Les souffrances endurées pendant leur enfance ont marqué toute leur vie.
L’expositionLien externe «Enfants placés, portraits de Peter KlaunzerLien externe» présentée au Forum politique de la Confédération à Berne est le fruit d’une étroite collaboration avec l’association des anciens enfants placés « netzwerk-verdingt », fondée en 2008. Elle se tient jusqu’au 17 mars 2017.
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