La diplomatie suisse doit se réformer
La commission de gestion du Conseil national est en train de préparer un rapport sur le fonctionnement du DFAE.
Un document dans lequel la commission parlementaire suggère de réduire le nombre d’ambassades à l’étranger.
Ainsi, en Europe, certaines missions diplomatiques devraient être fermées. En revanche, la présence à Bruxelles auprès de l’Union européenne devrait être renforcée.
La commission suggère, en outre, que les ambassades situées dans les pays en voie de développement soient rattachées aux bureaux de la DDC, l’agence de coopération helvétique.
L’autre axe de la réforme proposée vise la politique du personnel. De retour à la centrale de Berne, les ambassadeurs devraient perdre leur titre et le bonus salarial qui l’accompagne.
Ouvrir la carrière
Par ailleurs, la carrière diplomatique devrait davantage être ouverte à des candidats qui ne sont pas fonctionnaires.
Enfin, la commission de la chambre du peuple du parlement fédéral propose que les diplomates puissent être mis à disposition du secteur privé.
Dans son discours d’ouverture de la conférence des ambassadeurs, Joseph Deiss a tenu a rappeler qu’il était déjà en train de réaliser une bonne partie de ces propositions.
Pour autant, pour le ministre des Affaires étrangères, «la diplomatie est, avant tout, un réseau».
Et d’ajouter que ce réseau n’est «pas une toile en fibre optique». Mais qu’il est constitué de «liens personnels».
Pour Joseph Deiss, une «présence physique sur place» est donc nécessaire. Une manière de justifier un réseau de représentations diplomatiques plutôt dense.
swissinfo/Frédéric Burnand

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