Quatre dameuses vont être sorties du garage. Un de ces engins avec un treuil coûte 500'000 francs suisses.
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Brève réunion d'équipe: Qui prépare quelle piste, y a-t-il des dangers, les prévisions annoncent-elles du vent ou des précipitations?
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Les dameuses s'en vont dans différentes directions.
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Les pentes sont raides, les dameuses doivent être sécurisées avec des câbles et des treuils.
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Un câble d'acier est attaché au treuil de la dameuse, il est solidement ancré à un crochet dans la roche.
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Pure silence et solitude, en dehors des bruits du moteur.
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L'aube se lève.
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Le dernier trajet jusqu'à la station intermédiaire.
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Werner Freitag est très concentré quand il dirige sa dameuse à travers le brouillard.
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Les spatules à neige ont une largeur de 5,5 mètres.
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Il y a assez de neige, les canons sont inutiles.
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Petite discussion avec un hôtelier, qui transporte tôt le matin sa nourriture sur une moto-neige.
Luigi Jorio
L'utilisation d'une dameuse coûte entre 10'000 et 15'000 francs suisses par jour, en incluant le salaire, le carburant et l'amortissement.
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Après presque six heures d'utilisation, les dameuses rentrent au garage.
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L'équipe est affamée au petit matin et engloutit un copieux petit-déjeuner.
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Ils passent toutes leurs nuits dehors, dans la neige. Werner Freitag et ses collègues préparent les pistes de ski et de luge ainsi que les sentiers pédestres sur le domaine skiable d’Elm, dans le canton de Glaris.
Tant qu’il y a de la neige et que dure la saison de ski, ils n’ont pas le temps de souffler. L’équipe de préparateurs des remontées mécaniques d’Elm, dans le canton de Glaris, parcourent chaque nuit les 44 kilomètres du domaine afin de tracer les pistes et permettre aux amateurs de sports d’hiver de s’en donner à cœur joie le lendemain.
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«Nous avons de la chance: Elm est un trou à neige»
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Depuis 16 ans, Bruno Landolt dirige les remontées mécaniques d’Elm, dans le canton de Glaris.
Si des chutes de neige sont annoncées, les cinq hommes commencent à trois heures du matin. Si le temps est plutôt sec, ils peuvent déjà mettre la main à la pâte dès la fermeture des pistes, à 18 heures. «Les pistes sont meilleures si on ne les touche pas durant 5 à 6 heures, explique le préparateur expérimenté Werner Freitag. La neige se repose un peu et reste ainsi plus résistante.» De bonnes prévisions météorologiques sont primordiales pour l’équipe.
Werner Freitag aime son métier. Il apprécie le silence, la sensation d’être seul dans la nature. Il faut de l’habileté et de la concentration pour conduire ces énormes dameuses de haut en bas des pentes. Il connaît la région par cœur: «Je dois pouvoir m’y retrouver. Parfois, la visibilité est si mauvaise que même les gros projecteurs sont inutiles et qu’il est impossible de distinguer le poteau suivant.»
Quand la saison est finie, les préparateurs de pistes travaillent dans la construction. Prennent-ils le temps de partir en vacances? Ils n’ont pas besoin de réfléchir longtemps: «Oui, nous allons profiter d’un long week-end prolongé avant que le chantier nous appelle.»
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