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Des plantes transgéniques, pour quoi? pour qui?

En Suisse comme en Europe, la population se méfie des plantes génétiquement modifiées (PGM). Actuellement, quatre consommateurs helvétiques sur cinq ne mangeraient pas de ce pain-là. Et vous?

Après plusieurs d’années d’études, les chercheurs du Programme national 59 ont mis en évidence que les PGM ne présentaient aucun risque, que ce soit pour la santé ou pour l’environnement. Selon eux, l’attitude des consommateurs vis-à-vis des PGM pourrait changer. Par exemple si les céréales ou les légumes transgéniques sont moins chers que les produits traditionnels. Ou qu’ils se conservent plus longtemps. Ou qu’ils permettent des méthodes de culture plus écologiques et plus durables.

Et vous? En cas de levée du moratoire, seriez-vous prêts à manger des PGM cultivées en Suisse? Et quels sont à vos yeux les arguments décisifs qui plaident pour ou contre elles?

En Suisse, en vertu du moratoire, toute culture d’organisme génétiquement modifiés (OGM) à fins commerciales est interdite. Les plantes transgéniques ne se trouvent que dans les labos, les serres et les petits carrés de culture à ciel ouvert des chercheurs.

Pour les produits importés, tout aliment qui contient des OGM doit être soumis à une autorisation (à renouveler tous les cinq ans) et leur présence doit être dûment mentionnée sur l’étiquette. A fin 2011, une sorte de soja et trois de maïs OGM étaient autorisées en Suisse, tandis que des demandes étaient pendantes pour plus de 30 sortes de soja, maïs, colza et coton.

Chaque année, les autorités sanitaires effectuent des contrôles dans les commerces et il n’est pas rare d’y trouver de petites quantités d’OGM interdits ou non signalés sur l’étiquette.

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