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2,6 milliards d’euros pour la coopération transfrontalière

L'Union européenne débourse une coquette somme. Pour soutenir la coopération transfrontalière avec la Suisse.

Bruxelles a décidé d’octroyer 2,6 milliards d’euros au programme interreg III sur une période de 7 ans. De son côté, la Confédération helvétique a alloué un crédit-cadre de 39 millions de francs.

Favoriser les échanges

Par-dessus la frontière franco-suisse, le programme interreg III propose aux collectivités, aux cantons, aux associations et aux particuliers de mettre en place des projets qui peuvent encourager un aménagement coordonné de l’espace transfrontalier.

Ce programme propose également de renforcer l’attractivité de l’espace de coopération par la valorisation de ses ressources naturelles, culturelles et touristiques. Ou encore, de favoriser les échanges dans les domaines de l’emploi, de la formation et de l’amélioration de l’environnement économique.

Concrètement, les projets doivent être financés à raison de 50 % par des fonds privés. Et les initiateurs doivent y injecter 10 % de fonds propres.

Passé encourageant

Par le passé, de nombreux projets ont été couronnés de succès. On peut citer l’amélioration de la desserte par TGV de Berne et Lausanne et le renforcement de la ligne de chemins de fer entre Besançon et La Chaux-de-Fonds ou encore la création d’appareils médicaux franco-suisses.

L’aval pour 114 projets

En définitive, ce sont plus de 114 projets, dans tous les domaines, qui ont obtenu l’aval des autorités suisses et européennes. Ce troisième volet du programme interreg a pour objectif particulier de favoriser l’adaptation et le développement des acteurs économiques.

Or, même si les projets à but commercial ne peuvent recueillir d’aide, les possibilités de collaboration entre entreprises et hautes écoles sont à l’ordre du jour. Pour des échanges de technologie ou la mise à disposition d’équipements de recherche en échange d’intelligence.

Pour illustrer cette volonté, un projet entre l’Université de Besançon et l’Ecole polytechnique fédérale est en passe de voir le jour.

Eric Othenin-Girard

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