La Suisse et l’Allemagne ont promis de ne plus s’espionner
Pour la première fois, le gouvernement suisse a conclu un accord mutuel de non-espionnage avec un autre pays, en l'occurrence l'Allemagne, révèle jeudi le Tages-Anzeiger, sur fond de l'affaire de la taupe suisse présumée arrêtée à Francfort.
Un «protocole d’accord» a été signé en janvier entre la Suisse et l’Allemagne, selon l’enquête du quotidien suisse alémanique, menée en collaboration avec le journal allemand Süddeutsche Zeitung. L’information a été confirmée par des sources proches des milieux gouvernementaux suisses.
Le texte implique le renoncement aux activités des services secrets dans l’autre pays et la coordination d’actions éventuelles contre des pays tiers.
Des images permettent de préciser l’opération que la Suisse a menée en Allemagne. L’espion suisse a été filmé vendant de fausses données bancaires. Le scandale amène aussi les politiques à réagir. Les Verts (écologistes) demandent une commission d’enquête.
L’analyse du conseiller aux Etats du Parti démocrate-chrétien (PDC), Jean-René Fournier.
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