Des perspectives suisses en 10 langues

L’UE discrimine les professions libérales suisses

Malgré l'accord bilatéral sur la libre circulation des personnes, les professionnels indépendants suisses n'ont pas l'accès facile aux marchés de l'Union européenne (UE). Ce qui n'est pas le cas des Européens en Suisse.

Selon une étude présentée lundi à Berne par l’Union suisse des professions libérales (UPSL), les Suisses sont confrontés à de nombreuses discriminations.

Si les avocats ne sont pas trop mal lotis, ce n’est pas le cas des médecins. «La Suisse reconnaît les spécialistes étrangers. En revanche, si un Suisse veut faire reconnaître, par exemple en France, sa formation post-grade, il verra sa demande refusée», a regretté Jacques de Haller, président de la Fédération des médecins suisses (FMH).

De même pour les gérants de fortune en Allemagne. Selon Jürg Niederbacher, de l’Association suisse des gérants de fortune, le marché suisse est largement ouvert aux prestataires européens mais les Suisses ne peuvent recruter de clients en Allemagne sans y disposer d’une succursale.

Quant aux ingénieurs et des architectes, ils se heurtent toujours à d’importantes entraves administratives dans les pays de l’UE.

L’USPL, qui représente 15 associations et quelque 85’000 membres, a mené l’étude en collaboration avec l’Institut de droit comparé de Lausanne (ISDC).

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !

Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision