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Pour un congé paternité de quatre semaine

Convaincus que les employeurs ont tout à y gagner, Travail.Suisse et diverses organisations chrétiennes remontent au créneau pour demander un congé de 20 jours ouvrables pour tous les nouveaux papas.

En décembre, les sénateurs du Conseil des Etats rejetaient une motion du socialiste Roger Nordmann d’inscrire le congé paternité dans une loi fédérale. Le député vaudois revient à la charge et demande un état des lieux au niveau suisse.

Lors d’une conférence de presse, Travail.Suisse a plaidé mardi à Berne pour assurer «à chaque entreprise le même avantage et à chaque travailleur le même droit».

Dans le secteur public, les pratiques sont très variables, selon une enquête du syndicat. Appenzell Rhodes-Intérieures n’accorde aucun congé paternité. Neuf cantons n’offrent que le minimum conseillé (1 à 2 jours), neuf autres sont plus généreux avec 5 jours, les autres offrant 3 à 4 jours.

Dans le privé, les congés sont négociés avec les conventions collectives de travail. Celles qui ont été signées ces trois dernières années montrent que l’idée fait son chemin, mais un cadre légal unifié reste souhaitable pour Travail.Suisse.

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