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Le gaz carbonique

Les inondations 2002, à mettre sur le compte de l’effet de serre? Keystone Archive

«CO2»... Autrement dit, deux atomes d'oxygène se lient à un atome de carbone. En chimie, on parle d'oxydation du carbone.

Le dioxyde de carbone, présent partout, est le gaz qu’on rejette dans l’atmosphère par le biais de la respiration.

Chaque fois qu’il y a combustion de produits organiques – principalement composés de carbone et d’hydrogène – il y a production de CO2 et d’eau (H2O). Un feu de bois, comme de l’essence qui brûle, dégagent ces deux molécules.

Harmonie et dérèglement

Ce gaz carbonique ne constitue pas un danger, loin de là. En effet, les plantes vertes utilisent de l’eau, du CO2 et le rayonnement solaire pour fabriquer des composés organiques. Ce processus biologique s’appelle la photosynthèse.

Les herbivores vont se nourrir de ces composés organiques produits par le monde végétal et rejeter à nouveau du gaz carbonique et de l’eau. Et le cycle recommence.

Tout irait bien si l’espèce humaine, en quête de confort, n’avait pas inventé des systèmes pour utiliser l’énergie produite par la combustion. Ces machines lui permettent de se chauffer, de se déplacer et de travailler à moindre effort.

Actuellement, la source d’énergie la plus utilisée dans le monde est le pétrole. Les hydrocarbures qui le constituent sont d’origine organique. En les brûlant, on augmente massivement les quantités de CO2 dans l’atmosphère.

L’effet de serre

L’énergie solaire traversant l’atmosphère et atteignant la surface terrestre est partiellement réfléchie sous forme de rayonnements infrarouges.

Au lieu de repartir dans l’espace, ces rayonnements sont en partie absorbés par le gaz carbonique puis redirigés vers la Terre. Comme dans une serre: la lumière traverse le verre mais la chaleur est piégée.

Même si cet effet existe réellement, il est très difficile d’en prédire les conséquences. La modélisation de tout ce processus est tellement complexe qu’il échappe dans une large mesure à notre entendement.

Par exemple, on ignore comment les océans vont réagir. Vont-ils absorber davantage de CO2? S’il fait plus chaud, peut-être y aura-t-il plus de plantes qui absorberont plus de gaz à effet de serre? Comment la faune va-t-elle réagir? etc.

Le manque de réponses ne doit pas nous empêcher d’envisager les scénarios les plus graves avec sérieux.

swissinfo/Yves Pillard

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