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Le Credit Suisse nomme un nouveau PDG à Tokyo

Le Credit Suisse commence à relever la tête au Japon. Il vient de nommer un nouveau PDG, un banquier japonais, à Tokyo. Sa tâche sera de persuader le gouvernement que la banque helvétique a retenu les leçons de ses démêlés avec les autorités.

Le Credit Suisse commence à relever la tête au Japon. Il vient de nommer un nouveau PDG, un banquier japonais, à Tokyo. Sa tâche sera de persuader le gouvernement que la banque helvétique a retenu les leçons de ses démêlés avec les autorités.

Le Credit Suisse commence à relever la tête au Japon. Il vient de nommer un nouveau PDG, un banquier japonais, à Tokyo. Sa tâche sera de persuader le gouvernement que la banque helvétique a retenu les leçons de ses démêlés, l’année passée, avec les autorités financières et la justice nippones.

Le groupe bancaire suisse commence à prendre les bonnes décisions au Japon. Ses activités sont méchamment entravées à la suite des sanctions prises contre elle par les autorités financières japonaises. Il a perdu l’une de ses licences bancaires, l’un de ses anciens directeurs a été arrête et une action en justice a été ouverte contre son unité Credit Suisse First Boston.

Celle-ci a utilisé des produits dérivés pour cacher, à l’étranger, les dettes de banques japonaises au bord de la faillite .Aujourd’hui, avec la nomination d’un ancien cadre de la Banque industrielle du Japon, le Credit Suisse signale au gouvernement japonais qu’il a retenu la leçon de ses errements, même s’ils n’étaient pas illégaux.

Grâce à ses entrées dans les allées du pouvoir japonais, Yuji Suzuki devra convaincre le ministère des Finances de donner à la banque suisse une chance de redevenir l’un des principaux établissements étrangers de la deuxième place financière du monde. Il devra aussi éclairer la lanterne de Zurich sur la politique, parfois à géométrie variable, de la toute puissante bureaucratie japonaise.

Il était temps: après le scandale, le Credit Suisse avait dépêché à Tokyo un PDG suisse à titre intérimaire. Cela avait fait très mauvaise impression. La banque donnait le sentiment qu’elle ne prenait pas au sérieux sa situation précaire. Elle apprend, enfin, que dans ce pays si peu légaliste, il est primordial d’être très proche de ses autorités, surtout lorsqu’elles décident de se servir d’une banque étrangère comme bouc émissaire.

Georges Baumgartner, Tokyo

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