Le monde des télécoms a perdu le fil

En manque de relais de croissance, le marché cherche de nouvelles sources de profits.

Quels seront les services qui vont séduire les clients et relancer un secteur qui navigue à vue? Voilà la question que se pose toute l’industrie des télécommunications.

Après les fastes de la dernière édition, le tsunami qui a déferlé sur la branche, il y a trois ans, a laissé des traces. L’heure est à la prudence.

Les exposants ont affiché un optimisme de façade, sans savoir réellement de quoi demain sera fait.

Les acteurs s’observent pour tenter de déterminer l’orientation du marché. Contrairement à 1999, le but n’est pas d’être le premier à lancer un produit, mais d’être prêt au cas où une application serait plébiscitée par les utilisateurs.

Exubérance asiatique

Dans les stands, cette retenue se constate surtout chez les entreprises européennes. Elles étaient présentes avant tout pour rencontrer leurs collègues, discuter de l’évolution du marché et des services.

En revanche, les pavillons asiatiques ont persisté à vouloir nous propulser dans le monde des télécommunications du futur via des shows sur écrans géants.

Leurs présentoirs fourmillaient des technologies derniers cris et des possibles applications à venir. On y retrouve les promesses faites, et pour la plupart non tenues, il y a quatre ans.

Malgré l’incertitude ambiante, la tendance penche clairement vers des connexions sans fils.

Ce monde wireless se décline en trois technologies majeures: WiFi, UMTS et enfin Bluetooth qui permet le transfert sans câbles de données entre les divers appareils qui composent notre place de travail (PC, imprimante, oreillette du mobile, etc.).

Les entreprises nous promettent des terminaux multinormes qui détermineront à quelle technologie se connecter en fonction de l’utilisation, de sa disponibilité et de son coût.

swissinfo, Luigino Canal