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Les quatre partis veulent éviter le chaos

Les deux présidentes et les deux présidents des partis devant la presse. Keystone

Les quatre partis gouvernementaux veulent éviter un chaos lors de l'élection du gouvernement le 10 décembre.

Les quatre formations n’ont toutefois rien révélé sur la teneur de leurs discussions de jeudi. Si ce n’est l’intention de se revoir avant l’élection du Conseil fédéral.

Jeudi soir, les présidents des quatre partis se sont retrouvés pour la première fois depuis le 19 octobre, date des dernières élections législatives.

Les partis entendent préparer l’élection du Conseil fédéral (gouvernement) avec sérieux afin d’éviter que son issue ne soit laissée au hasard.

Présidente du Parti socialiste (PS), Christiane Brunner a qualifié les discussions de «détendues, franches et approfondies». «Nous avons évoqué les différents scenarios possibles ainsi que les rapports de force», a précisé la Genevoise.

Au nom de ses trois collègues, Mme Brunner a également indiqué que «des discussions bilatérales entre les partis les plus intéressés» se poursuivraient.

Sauvegarder la concordance

Les quatre partis ont réitéré leur attachement à la concordance pour diriger le pays. Ils estiment devoir participer au Conseil fédéral et veulent tous être associés à la responsabilité gouvernementale.

La notion de concordance a fait l’objet d’une «discussion détaillée» entre les présidents de partis, chefs ou sous-chefs de groupes parlementaires et secrétaires généraux.

Mais pour l’heure, personne ne souhaite encore faire part de la teneur de ces entretiens.

Pas encore de concessions

On n’en saura pas davantage sur les indispensables concessions que l’un ou l’autre devrait consentir afin de trouver une solution le 10 décembre.

«On ne peut pas faire de concessions qui ne tiennent pas la route à long terme», s’est contentée de répondre Mme Brunner. Quant aux autres présidents interpellés, ils n’ont pas été plus loquaces.

Ils se seraient d’ailleurs même passés de venir devant la presse parlementaire, laissant à Christiane Brunner le mandat de les représenter. C’est la Genevoise qui a insisté pour qu’ils l’accompagnent afin de montrer leur unité et leur volonté de trouver une solution avant le 10 décembre.

Silence radio

Dans le même état d’esprit, il a été décidé que les présidents et les chefs de groupes de l’UDC (droite dure), du PS, des Radicaux (centre droit) et des Démocrates-chrétiens ne participeront plus à aucun débat contradictoire devant l’opinion publique jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.

Cette restriction ne vaut toutefois pas pour les autres représentants des quatre partis.

swissinfo et les agences

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