Selon les estimations du ministère des Finances, la Confédération devrait boucler ses comptes 2010 sur un excédent de 600 millions de francs au lieu d’un déficit de deux milliards budgété. En cause, un PIB qui s’est montré bien plus élevé que prévu.
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Selon les chiffres connus jusqu’à fin juin, le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 1,2% en 2009, soit deux fois moins que prévu. Et il devrait progresser de 2,9% cette année au lieu des 0,7% escomptés il y a un an.
Cette évolution a eu des retombées positives sur les recettes de la Confédération. Par rapport au budget, les rentrées fiscales devraient être améliorées de 2,2 milliards. Près d’un milliard est lié à l’impôt fédéral direct et plus précisément aux recettes tirées de l’impôt sur le revenu des personnes physiques grâce à une évolution bien meilleure que prévu du revenu des ménages l’an dernier.
L’autre milliard inattendu est dû à l’impôt anticipé, difficile à estimer à cause de son évolution volatile, justifie le Département fédéral des finances (DFF).
Les nouveaux chiffres n’ont d’effet ni sur le budget 2011, ni sur le plan financier pour les années 2012 à 2014, puisque les recettes correspondent à ce qui avait été admis, a toutefois prévenu le département d’Hans-Rudolf Merz, ministre des Finances démissionnaire.
Selon le DFF, la présente extrapolation ne permet donc pas d’envisager de meilleurs résultats pour la prochaine période de planification. «Le besoin d’assainissement subsiste pendant les années du plan financier», d’autant que l’extrapolation ne reflète qu’un état intermédiaire et comporte encore de grandes incertitudes.
Durant ses sept années passées à la tête du budget fédéral, Hans-Rudolf Merz a réduit la dette de la Confédération de près de 20 milliards de francs. C’est l’une des principales réussites que lui attribuent les analystes à l’heure de son départ.
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