La ville vaudoise de Montreux accueillera comme prévu le Sommet international de la Francophonie en octobre 2010. La votation sur l’interdiction des minarets n’a finalement pas eu d’incidence sur la décision approuvée par consensus au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
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A l’issue de la Conférence interministérielle qui réunissait les pays francophones mardi à Paris, la ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey s’est dite heureuse que la Suisse accède à la présidence de l’organisation l’an prochain.
Des craintes avaient surgi côté suisse que certains des sept pays musulmans membres de l’OIF ne s’opposent à une candidature de Montreux, après le référendum du 29 novembre qui a banni la construction de nouveaux minarets sur territoire suisse. Mais aucune objection n’a été émise mardi.
Micheline Calmy-Rey a déployé beaucoup d’efforts depuis deux semaines sur la scène internationale, et notamment vis-à-vis des pays musulmans, pour atténuer le malaise qu’avait suscité le résultat de la votation. Elle a déclaré que Montreux serait «un sommet chaleureux et convivial».
La Suisse était le seul pays à se porter candidat pour organiser ce sommet bisannuel qui était initialement prévu à Antananarivo. Mais la situation politique et institutionnelle étant confuse à Madagascar, ce pays a été considéré comme n’étant pas en mesure d’organiser une telle rencontre internationale et a été provisoirement suspendu de l’OIF.
L’Organisation Internationale de la Francophonie regroupe les Etats qui ont en commun la langue française. Elle compte 56 Etats et gouvernements, ainsi que 14 pays observateurs.
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