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Joseph Deiss plaide pour la gouvernance mondiale

Joseph Deiss (au centre) sur le «perchoir du monde». A Gauche, le secrétaire général Ban Ki-moon. Keystone

Une année sous le signe de la «gouvernance mondiale»: c’est ce qu’a annoncé mardi Joseph Deiss, président de la 65e Assemblée générale de l'ONU. L’ancien ministre et président de la Confédération suisse a promis de s'engager pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Pour Joseph Deiss, la coopération internationale n’est pas un vain mot. «La réponse de la communauté internationale à la crise économique et financière nous montre que le multilatéralisme compte», a-t-il dit dans son discours.

Parmi ses priorités, le président a cité la réalisation des OMD en dépit de la crise économique. Ces objectifs, fixés en 2000, prévoient notamment la diminution de moitié d’ici 2015 de la faim et de la pauvreté dans le monde.

«Toutes les populations touchées par la pauvreté, menacées par la guerre, par le réchauffement climatique ou par les catastrophes naturelles, sont en droit d’attendre de nous que nos délibérations et nos actions viennent soulager leur souffrance et leur peine. Nous avons une obligation de résultats», a-t-lancé à l’Assemblée.

Durant son mandat, Joseph Deiss entend également promouvoir le développement durable et lutter contre le changement climatique. Il veut aussi «faire avancer de manière décisive» les réformes internes à l’ONU, notamment celle du Conseil de sécurité et du Conseil des droits de l’homme.

A ses yeux, l’Assemblée générale doit être «le lieu prééminent du débat global». Mais elle est «trop souvent» vue comme un organe «impuissant», «simple moulin à paroles» sans retombées concrètes, a-t-il regretté, exhortant les 192 pays membres à dépasser les intérêts nationaux et à œuvrer pour le bien-être commun.

Avant l’ouverture, Joseph Deiss a reçu dans son bureau une délégation fribourgeoise, composée du président du gouvernement cantonal Beat Vonlanthen, de deux de ses ministres (Erwin Jutzet et Georges Godel), de la présidente du parlement Solange Berset et du vice-chancelier Olivier Curty.

Joseph Deiss, 64 ans, connaît bien les Nations unies. C’est lui qui avait mené la campagne en faveur de l’adhésion de la Suisse en mars 2002. Il avait assisté, au côté du président de la Confédération d’alors Kaspar Villiger, à l’entrée de la Suisse dans le club en septembre de la même année.

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