Un troisième Suisse avait trouvé refuge à l'ambassade de Suisse à Tripoli durant l'été et l'automne 2008, au début de l'affaire Kadhafi, a indiqué dimanche le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). L'homme a finalement pu quitter la Libye alors que Rachid Hamdani et Max Göldi ont été retenus encore plusieurs mois.
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Ce troisième Suisse est resté «plusieurs semaines» à l’ambassade de Suisse. «Grâce aux efforts du DFAE, il a finalement obtenu un visa de sortie et à pu quitter la Libye à la fin octobre 2008», ont indiqué les services de Micheline Calmy-Rey, confirmant une information du Matin Dimanche.
Le DFAE s’est refusé à donner des détails supplémentaires. Il n’a notamment pas expliqué pourquoi les trois hommes n’avaient pas eu le même traitement.
Selon l’hebdomadaire, le «troisième otage», un double national germano-suisse âgé de 35 ans, se trouvait en Libye comme soudeur spécialisé pour une société allemande qui construit un pipeline près de Benghazi, à l’est du pays. Le journal écrit qu’il avait été empêché de quitter le territoire libyen le 19 juillet 2008.
Max Göldi et Rachid Hamdani avaient été arrêtés le même jour par les autorités libyennes, peu après l’arrestation à Genève du fils du colonel Kadhafi, Hannibal. Libérés sous caution, ils n’avaient pas pu quitter la Libye et s’étaient réfugiés alors à l’ambassade de Suisse.
Le Tuniso-Suisse Rachid Hamdani a été libéré en février dernier. Max Göldi a dû effectuer quatre mois de prison «pour séjour illégal» avant d’être libéré le 10 juin et de pouvoir regagner la Suisse.
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