Un garde-temps révolutionnaire
En vingt ans, 300 millions de Swatch ont été vendues. Et 2500 modèles ont été lancés sur 80 marchés.
La marque compte cinq lignes de produits, avec comme dernière nouveauté une gamme de bijoux.
Le succès persistant de la Swatch contraste avec le scepticisme qui a accueilli son arrivée sur le marché.
«Avec le tic-tac bruyant qu’elle fait, disaient à l’époque ses détracteurs, la Swatch nous ramène au temps du quartz à vapeur.»
Une véritable révolution
En fait, au début des années 80, la petite montre plastique révolutionne un secteur alors en plein doute et en pleine déconfiture.
D’abord, elle compte un nombre très restreint de composants – une cinquantaine contre une centaine pour un modèle traditionnel.
Ensuite, son prix défie la concurrence venue d’Extrême-Orient (entre 39,90 et 49,90 francs).
Enfin, son marketing est agressif et sa publicité est imaginative. A l’image de la très remarquée «Time is what you make of it.»
Plus vite que la musique
Mais, surtout, avec ses deux collections annuelles d’une trentaine de modèles chacune, Swatch anticipe les tendances.
D’après le joaillier italien Gianni Bulgari, «Swatch a réussi à faire quelque chose proche de l’art».
Un art qui s’est, depuis, aussi développé dans les lunettes, les téléphones et la joaillerie.
Mais, après vingt ans d’existence, la célèbre marque doit se chercher un second souffle. Elle peinerait, dit-on, à se renouveler.
swissinfo avec les agences
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