Une présidente de parti que tous saluent
Après le départ de Christiane Brunner de la tête du Parti socialiste, ses pairs louent les compétences de la Genevoise.
S’agissant des prétendants au «trône», tout est ouvert. Un seul s’est déclaré jusqu’ici.
Peu surpris de cette annonce devant les signes de lassitude que donnait la Genevoise, les autres partis saluent ses qualités.
«Mme Brunner a été une excellente présidente, qui a marqué la politique des femmes», déclare Christiane Langenberger, présidente du Parti radical.
Elle a su rassembler, reconnaît pour sa part son homologue de l’Union démocratique du centre (UDC), Ueli Maurer.
Pour le secrétaire général du PDC Reto Nause, celle qui quitte la présidence du PS est «l’une des politiciennes les plus profilées de ces dernières années, voire décennies».
Des divisions invoquées
La co-présidente des Verts Ruth Genner voit aussi en Christiane Brunner «la politicienne la plus crédible dans sa fonction».
Mais face au Conseil fédéral élu le 10 décembre, le PS doit néanmoins revoir sa position, reconnaît la principale intéressée.
Du reste, le président des libéraux Claude Ruey estime que la Genevoise tire les conclusions de fortes divisions au PS.
Le parti est tiraillé entre des positions syndicalistes et un courant à tendance social-démocratique comme le connaissent des pays voisins, observe également Christiane Langenberger.
Plusieurs candidats potentiels
Pour la succession (le 6 mars prochain à Bâle), les jeux ne sont pas faits. Le vice-président Hans-Jürg Fehr ne cache pas que, le cas échéant, il accepterait une nomination de sa section cantonale.
Pour leur part, les conseillers nationaux Werner Marti et Jacqueline Fehr veulent encore réfléchir.
Les propositions des sections doivent parvenir au secrétariat central du parti d’ici au 11 février.
Le 6 mars prochain, les délégués devront également remplacer la vice-présidente Christine Goll. Nommée à la tête du Syndicat des services publics (SSP), la Zurichoise a remis son mandat pour janvier.
swissinfo et les agences
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