Paolo Richter, fondateur et directeur de l'atelier de recyclage à la base du projet Velafrica. Les vélos du magasin sont prêts pour l'exportation.
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Jurub de Somalie et Taqi d'Afghanistan réparent ensemble un VTT dans l'atelier de Velafrica. Réfugiés, chômeurs et bénévoles entretiennent les vélos sous la supervision de professionnels.
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Grâce à une méthode d'empilage sophistiquée, il est possible de ranger jusqu'à 400 vélos dans le conteneur. Celui-ci est transporté en camion jusqu'à Rotterdam, puis expédié en Tanzanie par bateau.
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De Nshamba, en Tanzanie, les vélos sont livrés à divers magasins de la région.
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Dans l’atelier, on prépare les vélos venus de Suisse pour la vente et on répare ceux des clients. Le Vijana Bicycle Center fait partie de l'ONG Kwa Wazee à Nshama et est partenaire de Velafrica.
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Le mécanicien cycliste Jasson Revocatus (au milieu) avec les deux apprentis Laurent Lucas (à gauche) et Remigius Deusderith réparent le vélo d’un client dans l'atelier du centre cycliste de Vijana.
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Dans l'atelier de vélos à Bukoba, un client teste la sonnette d'un vélo suisse mis en vente.
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Jadida Nura a suivi une formation de mécanicienne sur vélo au Vijana Bicyle Center. Son rêve est d'ouvrir un jour son propre magasin de vélos.
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Dans le village de Nshamba, la plupart des gens n'ont pas l'eau courante à la maison. Le vendeur d'eau Ernest Mwijage remplit cinq bidons en plastique et les transporte à vélo chez ses clients. Pour chaque livraison, il reçoit environ un dollar US. Il effectue jusqu’à 15 trajets par jour pour pouvoir nourrir sa famille.
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Le vélo d’Epienzia Sebastian était à l'origine stationné à la gare de Langnau dans l'Emmental (canton de Berne).
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Grâce à son vélo, la pasteur Jospina Fidia économise du temps lorsqu’elle rend visite à des personnes dans le besoin.
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Avant d’avoir un vélo, Evodia Everister (au centre), 17 ans, devait marcher jusqu’à trois heures pour arriver à l’école. Elle devait quitter la maison à 3h du matin.
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Ally Makopa, agriculteur à Nshamba, vient de traire sa vache et apporte le lait aux clients.
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Cette commerçante apporte ses marchandises au marché de Mubela.
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École secondaire de Nyakatanga: les élèves qui ont un long trajet à parcourir pour se rendre à l'école (deux ou trois heures) reçoivent un vélo à prix réduit.
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Quelque 22'000 vélos d’occasion quittent chaque année la Suisse pour le continent africain. Une entreprise helvétique s'occupe de les collecter, de les réparer et de les expédier par voie maritime, offrant ainsi à ces deux roues une nouvelle vie dans les pays du Sud.
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Paolo Richter, 51 ans, s’intéresse depuis son plus jeune âge à la mécanique des vélos. En 1993, dans un contexte de crise économique, il ouvre à Berne un atelier de recyclage Drahtesel (aujourd’hui entreprise sociale) avec un double objectif: donner aux bicyclettes une seconde vie et une opportunité de travail aux chômeurs. Peu à peu, cependant, l’entrepôt commence à se remplir.
A la suite d’un séjour au Ghana naît une nouvelle idée dans l’esprit de Paolo Richter: envoyer des vélos en Afrique pour permettre à la population des pays en voie de développement de se déplacer plus librement. Le premier chargement pour le Ghana part la même année: le projet Velafrica est officiellement lancé. Aujourd’hui, en Suisse, Velafrica travaille en partenariat avec des institutions sociales qui emploient des chômeurs, des personnes ayant des problèmes de santé et des migrants.
En Tanzanie, les vélos suisses sont particulièrement appréciés parce qu’ils sont considérés comme plus robustes et moins chers que les vélos chinois disponibles sur le marché local. Cependant, chaque vélo a besoin d’être entretenu. C’est pourquoi Velafrica forme également des mécaniciens en Afrique, construit des ateliers et garantit la fourniture de pièces détachées et d’outils. Des activités qui créent des emplois et des possibilités de formation.
Dans les pays africains, Velafrica travaille avec le Vijana Bicycle Center (VBC), qui emploie des jeunes séropositifs. Depuis 2011,37 jeunes garçons et filles ont suivi un apprentissage de mécaniciens sur vélo.
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