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Servette n’a rien à perdre face à Valence

Comme au tour précédent contre Hertha Berlin, les grenat auront affaire à forte partie. Keystone Archive

Servette va prendre les allures du Petit Poucet mardi soir lors des huitièmes de finale de la Coupe UEFA. Face à lui: FC Valence, un gros calibre.

A chaque tour, un rival de dimension supérieure. Après Sparta Prague, puis Real Saragosse et enfin Hertha Berlin, Servette retrouve sur son chemin Valence, finaliste des deux dernières Ligues des Champions et, depuis dimanche soir, leader du championnat espagnol devant Real Madrid et Barcelone.

Un morceau de choix pour les grenat, qui ne partiront pas, une fois de plus, dans la peau du favori. Mais ce n’était déjà pas le cas lors des tours précédents.

Sur une autre planète

«Si nous sommes arrivés à ce stade, c’est que nous l’avons mérité, relève le capitaine Eric Pédat. A nous de rester concentrés et de croire, malgré tout, en nos chances.»

Avec ses neuf millions de francs de budget annuel, Servette évolue sur une autre planète que Valence et ses 150 millions ( !). «Mais mon équipe a déjà démontré qu’elle pouvait se surpasser lors de certaines occasions», rappelle l’entraîneur Lucien Favre.

Mardi soir, les Servettiens vont subir le jeu devant une phalange qui reste avant tout réputée pour son hermétisme en défense: les filets du portier de l’équipe nationale Canizares sont ceux qui ont, et de très loin, le moins souvent tremblé dans toute la Ligue espagnole.

«Les données du problème sont connues, lâche Lucien Favre. A nous de dénicher les quelques failles du système.»

Dans son stade Mestalla, Valence est rarement mis en danger en championnat. Par rapport à l’année passée, le club a certes perdu son entraîneur-miracle Hector Cuper (passé à l’Inter Milan) et sa plus grande vedette, Mendieta.

Match retour au Stade des Charmilles

Mais ses atouts sont encore impressionnants. A commencer par ses défenseurs Ayala et le Français Jocelyn Angloma. Ou alors Kily Gonzalez, Ilie, Carew ou Vicente, autant d’atouts offensifs à suivre de près par les Genevois.

A Servette, le poumon de l’équipe, Sébastien Fournier, blessé, est plus qu’incertain. La nouvelle recrue Massimo Lombardo n’est pas qualifiée. Sans parler des absents de longue date Thurre, Bratic ou Comisetti. Mais Lucien Favre pourra pour la première fois aligner son Brésilien Robert, ce qui n’avait pas été le cas face à Hertha Berlin.

Le match retour se disputera jeudi 28 prochain au Stade des Charmilles. Avec, qui sait, la perspective pour Servette, en cas d’exploit, de devenir la première équipe depuis Grasshopper en 1990 à atteindre les quarts de finale d’une Coupe d’Europe.

Jonathan Hirsch

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