Victoire logique de Valence sur Servette

En Espagne, le FC Valence bat le FC Servette par 3 à 0 et assure quasiment sa qualification pour les quarts de finale de la coupe UEFA.
Valence a démontré que la Liga était bel et bien l’actuel et plus relevé championnat de la planète. C’est bien simple, l’équipe espagnole s’est montrée supérieure dans tous les compartiments de jeu.
Illusion genevoise
Pourtant, Servette a fait illusion durant la première mi-temps. Après un quart d’heure d’hésitation, le club genevois a pratiquement fait jeu égal au milieu du terrain. Il a empêché Valence de développer son jeu très rapide et percutant à une touche de balle.
Dans ce contexte, il est dommage que Servette ait encaissé un autogoal à la 3e minute déjà. Hilton a dévié un centre de Rufete dans la cage genevoise. Ce qui a dû semer encore plus le doute dans les esprits helvétiques.
Le physique en défaut
Mais si Servette a su entretenir l’espoir au cours de la première période, il s’est complètement effondré en seconde mi-temps. Le club genevois a craqué physiquement, faute de compétition.
En dix minutes, Valence a fait la différence. A la 48e minute, Aimar marque du plat du pied, à la suite d’une combinaison à trois, sur contre-attaque menée depuis la gauche. Puis c’est Salva qui reprend de la tête un centre de Kily à la 58e minute de la rencontre.
A partir de ce moment-là, les Servettiens ont perdu la plupart de leur duel. Et la virtuosité technique ibérique a pris l’ascendant sur la bonne organisation de jeu que le coach Lucien Favre avait mis en place dans le camp servettien.
Un FC Valence sans panache
Cela dit, ce huitième de finale de la coupe UEFA nous a confirmé que Valence était certes une très forte équipe, mais sans panache. En comparaison du Real de Madrid ou du FC Barcelone. Il manque sans doute un grand stratège et un ou deux attaquants de race à Valence.
Reste qu’il sera très difficile pour Servette d’entrevoir la qualification au match-retour aux Charmilles. D’autant que son international Fournier sera suspendu, après avoir écopé d’un deuxième avertissement, mardi soir à Valence.
Car, en effet, la force de l’actuel leader du championnat d’Espagne est de savoir gérer au mieux le potentiel technique et physique de ses joueurs, dans une organisation certes un peu rigide, mais sans grande faille, ni devant, ni derrière.
Emmanuel Manzi

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