Les entretiens pour tenter de résoudre la crise entre la Suisse et la Libye se sont poursuivis ce week-end à Berlin dans le plus grand secret, alors que la présidente de la Confédération Doris Leuthard abordera la question avec la présidence espagnole de l'UE, lundi à Madrid.
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Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) s’est contenté de confirmer que des entretiens avec la Libye avaient lieu ce week-end sous l’égide de la médiation allemande à Berlin. «Nous avons travaillé et nous travaillons pour trouver une solution», a déclaré dimanche Georg Farago, porte-parole du DFAE.
Aucun commentaire non plus du côté du ministère allemand des Affaires étrangères à propos des entretiens entamé vendredi à Berlin avec la délégation suisse, conduite par le secrétaire d’Etat Michael Ambühl.
A Bruxelles, plusieurs diplomates européens espèrent que les «efforts intenses de médiation» de l’Union européenne permettent un règlement du contentieux lié aux visas avant la réunion des ministres des affaires étrangères de lundi.
La crise entre Berne et Tripoli, déjà évoquée jeudi à Madrid, sera à nouveau abordée lundi dans la capitale espagnole en marge des discussions entre la présidente de la Confédération Doris Leuthard, le premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le roi Juan Carlos.
L’Espagne, qui assure la présidence tournante de l’UE, a endossé des habits de facilitateur afin de trouver une solution au différend qui a pris une ampleur sans précédent depuis que la Libye a décidé de suspendre ses visas d’entrée aux ressortissants de l’espace de Schengen.
Pendant ce temps, l’attente insoutenable des deux otages suisses se poursuit: cela fait 583 jours que Rachid Hamdani et Max Göldi sont retenus à Tripoli.
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