Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses du monde,
Vous avez des dettes? Chez nous, ce n’est pas une question que l’on pose facilement à ses amis. Et pourtant, 40% au moins des ménages du pays sont concernés. Mais il existe des solutions. Nous avons recueilli le témoignage d’un endetté qui s’en est sorti.
Nous parlerons aussi de la place de l’islam dans la société, du Grand Genève et de ses casse-têtes ainsi que d’une action d’éclat du groupe Extinction Rébellion.
Bonne lecture,
En Suisse, où l’on ne parle pas volontiers d’argent, l’endettement reste un tabou. Pourtant, il concernerait au moins 40% des ménages du pays. Nous avons recueilli le témoignage d’un jeune homme qui a réussi à sortir de cette funeste spirale.
Cela commence souvent très tôt. Dès le premier salaire, les sollicitations à dépenser de l’argent que l’on n’a pas sont nombreuses. Le plus souvent, il s’agit d’une voiture en leasing ou d’un abonnement de téléphone.
Puis, c’est rapidement la spirale: rappels, poursuites, saisie. Quand on en arrive à la saisie de salaire, c’est le carcan. La dette diminue, certes, mais lentement, au point qu’on pense ne jamais en sortir.
Il existe pourtant des moyens de se faire aider. Mais trop souvent, les gens ne les utilisent pas, soit par fierté, soit par simple ignorance de leur existence.
- L’article de ma collègue Marie Vuilleumier
- Le Parlement a fait un premier pas pour combattre le surendettement
Même si ses adeptes ne forment que 5% environ de la population, l’islam est la troisième religion en Suisse. Mais elle n’est pas reconnue officiellement. Pourtant, plutôt qu’un statut légal, ses adeptes préféreraient une reconnaissance sociale, estime un expert.
En Suisse, la reconnaissance se fait au niveau des cantons .Et ce n’est pas la religion qui est reconnue, mais une communauté. Bien organisées, les églises chrétiennes sont donc facilement reconnues.
Mais l’islam n’a pas de clergé centralisé, et les organisations sont nombreuses – près de 350. Jusqu’ici, seule l’Union des associations musulmanes du canton de Vaud a entrepris les démarches en vue d’une reconnaissance officielle.
Plus qu’à un statut légal, c’est plutôt à une reconnaissance sociale qu’aspirent les musulmans, explique Andreas Tunger-Zanetti, spécialiste en science des religions à l’Université de Lucerne
- L’article de mon collègue Peter Siegenthaler
- Notre dossier sur l’islam en Suisse
Deux mois après l’inauguration du Léman Express, quelle est le climat dans le Grand Genève, ce bassin de population de plus d’un million de personnes entre la Suisse et la France? La RTS fait le point.
L’entrée en service de ce nouveau RER n’est pas suffisante pour apaiser les tensions, comme par un coup de baguette magique. La question des frontaliers revient régulièrement sur la table.
«Il ne suffit pas d’un train pour que les gens aient envie de vivre ensemble. Il faut faire tomber des barrières dans les têtes. Or, ce que je constate, c’est que, depuis quelques années, ces barrières se sont, au contraire, érigées», note par exemple le maire de la commune française de St-Julien-en-Genevois.
C’est que le Grand Genève est une agglomération particulièrement complexe à gérer. Avec d’un côté, deux cantons suisses (Vaud et Genève), dont les autorités peuvent changer régulièrement, et de l’autre, la France, et son centralisme où tout passe par Paris.
- Le reportageLien externe de la Matinale de la RTS
- «Le Léman Express ne suffira pas à remettre le Grand Genève sur les bons rails», l’article de mes collègues Samuel Jaberg et Emilie Ridard
- Notre dossier sur les frontaliers, «migrants du quotidien»
Après la Grève du Climat, c’est au tour d’Extinction Rébellion de se manifester par des occupations symboliques. Lundi matin, le mouvement a investi les locaux de quatre entreprises de négoce de matières premières à Lausanne et à Genève.
Le mouvement prônant la désobéissance civile a dit avoir réquisitionné 200 «bloqueurs» pour investir ces entreprises. Ils ont occupé les bureaux de Vitol, Cargill et Mercuria à Genève ainsi que ceux d’Ifchor à Lausanne.
«L’objectif est de mettre en lumière ces sociétés peu connues du public et qui se moquent de la biodiversité», a dit l’une des activistes à l’issue du blocage de Cargill.
La police est intervenue sur les différents sites. La plupart des locaux ont été évacués dans le calme avant midi.
- Le reportageLien externe de la RTS
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