Stanislas Wawrinka remporte l’US Open
Melbourne, Paris et maintenant New York! Stanislas Wawrinka s’est offert, dans la nuit de dimanche à lundi, son troisième titre en Grand Chelem. Il a battu Novak Djokovic 6-4 7-5 6-3 au terme d’un match d’une folle intensité.
Pour remporter cette victoire, le Suisse a été à la hauteur de sa réputation, celle d’un homme de grands rendez-vous. Dans la même veine que ses triomphes à l’Open d’Australie (2014) et Roland-Garros (2015), il n’a jamais montré sa nervosité, ni devant l’enjeu ni devant le prestige de son adversaire. Et pourtant, elle était bien là cette nervosité, le Vaudois ayant reconnu après la rencontre qu’il avait fondu en larmes avant d’entrer sur le court…
Effectivement tendu en début de match – il était mené 0-3 -, Stan Wawrinka a mis une demi-heure à entrer dans la partie. Mais une fois dans la rencontre, une fois ses coups ajustés, il a évolué à un niveau épatant, pour ne pas dire sublime. Les points exceptionnels ont ainsi été légion, et la plupart ont été à mettre au crédit du Vaudois.
Un «vieux» joueur plein de promesses
Le joueur de tennis suisse l’a répété plusieurs fois ces derniers jours, tout ce qui lui arrive depuis trois ans, est «exceptionnel», «anormal». Et pourtant. A force d’accumuler les coups d’éclat, les triomphes du Vaudois sont devenus fréquents, presque attendus.
En pleine période du «Big Four» (Federer, Nadal, Djokovic, Murray), Stan Wawrinka a aussi réussi l’exploit de se faire une place dans l’histoire du tennis. Là aussi, l’humilité du Vaudois lui fait dire qu’il ne se voit pas au niveau des légendes de son sport. Reste qu’il est devenu dimanche le 22e joueur de l’ère Open (dès 1968) à afficher trois titres du Grand Chelem à son palmarès, et même le 16e à l’avoir fait sur trois sites différents.
Et ce n’est peut-être pas fini. Même s’il n’est plus tout jeune – il est devenu, à 31 ans et 5 mois, le plus vieux vainqueur de l’US Open depuis Ken Rosewall en 1970 -, Stan Wawrinka a encore quelques belles saisons devant lui, et il compte bien en profiter. De toute façon, le Vaudois a déjà largement surpassé ses rêves les plus fous. Alors, au point où il en est, il peut encore ajouter l’un ou l’autre Grand Chelem à son fabuleux palmarès…
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