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Naissance du numéro un mondial de la pharmacie

Après des mois de rumeurs, les deux groupes britanniques SmithKline Beecham et Glaxo Wellcome ont finalement décidé d’unir leur destin d’ici à l’été prochain. Un mariage qui va accroître la pression sur les deux géants bâlois, Novartis et Roche.

Une fusion de plus dans le secteur pharmaceutique. Après des mois de rumeurs, les deux groupes britanniques SmithKline Beecham et Glaxo Wellcome ont finalement décidé d’unir leur destin d’ici à l’été prochain. Un mariage qui va accroître la pression sur les deux géants bâlois, Novartis et Roche.

L’histoire d’un rapprochement entre les Britanniques SmithKline Beecham et Glaxo Wellcome ne date pas d’hier. Il y a deux ans, les deux groupes avaient déjà tenté l’expérience, avant de jeter l’éponge. Amertume, communiqués assassins, les discussions avaient tourné au vinaigre. A la base de cette brouille: un conflit de personnalités entre deux dirigeants, sur des questions de postes mais aussi – plus généralement – de politiques.

Aujourd’hui, le directeur exécutif de SmithKline Beecham – largement tenu pour responsable de cet échec – a pris sa retraite. Son départ, au mois d’avril, avait aussitôt relancé les rumeurs… des rumeurs qui n’ont cessé que vendredi dernier lorsque les deux groupes ont officiellement confirmé être à nouveau en discussions.

Cette réconciliation est aussi due à d’autres facteurs. SmithKline Beecham a amélioré sa position par rapport à Glaxo Wellcome l’année dernière, ce qui lui a permis de donner du poids à ses arguments: plus question donc d’un rachat mais d’une fusion, et d’une fusion «entre égaux».

Autre stimulation: la multiplication des rapprochements entre groupes pharmaceutiques, cette fameuse «consolidation» du secteur. Dans ce contexte, la réconciliation des deux tourtereaux britanniques paraissait inévitable. D’autant plus qu’ils ont, semble-t-il, tout pour s’entendre, un maximum de compatibilités comme le disent les analystes.

Véronique Roess

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