Aujourd’hui en Suisse
Suisses du monde, bonjour,
En ce lundi 13 juillet, veille de fête nationale française, je vous propose de partir à la rencontre de l’homme qui murmurait à l’oreille des Français, Richard Werly, correspondant pour le journal suisse Le Temps à Paris.
Coronavirus oblige, nous n’irons pas plus loin et reviendrons dans nos verts pâturages, de plus en plus tiraillés entre agriculture et zones d’habitation.
Tiraillés, les pères suisses le seront aussi certainement lors de la votation du 27 septembre sur le congé paternité. De nouveaux chiffres pèsent à présent dans la balance.
Bonne lecture!
Dans une série d’articles, SWI swissinfo.ch part à la rencontre de Suisses de l’étranger d’un genre un peu particulier: les correspondants étrangers.
Richard Werly est l’un d’entre eux. À 53 ans, ce Franco-Suisse a passé les deux tiers de sa carrière à l’étranger, entre l’Asie et l’Europe. Il a aussi couvert de nombreux conflits armés dans le monde, mais ne s’est pour autant «jamais défini comme correspondant de guerre».
Nommé correspondant du quotidien Le Temps aux États-Unis à partir du printemps 2021, il est pour quelques mois encore l’œil critique de la Suisse sur ce grand voisin que l’on «aime dénigrer» – et il insiste sur «aime». Conscient des relations ambivalentes que ses compatriotes entretiennent avec la France, Richard Werly s’est donné pour mission d’«aider les Suisses à la comprendre».
- Le portrait de Richard Werly
- Le portrait de Nicole Anliker, correspondante pour la NZZ en Amérique latine
- Le portrait de Raphaël Grand, correspondant radio pour la RTS aux États-Unis
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Pris entre la chaîne des Alpes et les Monts du Jura, le Plateau suisse est une bande de terre plutôt plate et fertile, sur laquelle se concentrent les habitations, l’industrie et l’agriculture.
Cette proximité forcée génère des tensions que l’aménagement du territoire tente péniblement de résoudre, car la Suisse est un patchwork de zones commerciales, agricoles et résidentielles qui s’imbriquent les unes dans les autres.
En 2014, la Loi sur l’aménagement du territoire a été révisée et la Suisse veut désormais s’étendre vers l’intérieur. Pour Damian Jerjen, directeur d’EspaceSuisse, l’Association suisse pour l’aménagement du territoire, «la question sera de savoir comment créer un espace de vie de bonne qualité et des espaces ouverts attrayants malgré la densification.»
- L’article de ma collègue Sibilla Bondolfi
- Les «Tiny Houses» seraient-elles une partie de la solution?
Selon la presse dominicale, les 230 millions de francs prévus par la Confédération pour financer un congé paternité seraient bien trop élevés.
Deux raisons principales à cela: le nombre d’enfants venant au monde est souvent moindre que celui annoncé, et tous les pères ne prennent pas l’entièreté des jours auxquels ils ont droit.
Le peuple suisse se prononcera le 27 septembre sur l’instauration d’un congé paternité de deux semaines et, selon un sondage publié par le syndicat Travail.Suisse, la proposition a de grandes chances d’aboutir. En effet, 71% des sondés s’y disent favorables. Pour le syndicat, cette solution «contribue à un bon départ dans la vie familiale et favorise l’égalité entre hommes et femmes».
Swissinfo aimerait recueillir des témoignages à ce sujet. Partagez votre expérience avec nous en cliquant sur l’encadré ci-dessous.
- Lire et écouter l’information de la RTSLien externe sur les coûts liés au congé paternité
- Le sondage Lien externeen détails dans l’article de la RTS
- À (re)découvrir aussi, l’article de ma collègue Pauline Turuban sur le travail à temps partiel des femmes suisses
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