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Avenir de SAirGroup: Moritz Leuenberger exclut toute subvention fédérale

Sous l'angle de la stratégie de placement, la Confédération aurait dû vendre sa participation de 3%, a dit Moritz Leuenberger. Keystone

La Confédération ne peut faire davantage qu'un petit actionnaire pour aider SAirGroup à sortir de sa crise. Moritz Leuenberger exclut catégoriquement toute idée de subvention même si cette solution serait juridiquement envisageable.

Ce contenu a été publié le 12 mars 2001 - 22:04

Avec seulement 3% du capital-actions de SAirGroup, la Confédération n'est qu'un petit actionnaire et son influence est très restreinte. Elle n'a pas de compétences stratégiques ou opérationnelles dans le groupe, a rappelé le président de la Confédération lundi devant la presse à Berne: «SAir est une société totalement indépendante».

La situation n'est pas du tout comparable avec celle de La Poste, des CFF ou de Swisscom, entreprises où la Confédération détient la majorité, a insisté Moritz Leuenberger. Avec la nouvelle loi sur l'aviation civile, en vigueur depuis deux ans, le monopole de Swissair est tombé et l'Etat n'a plus qu'un rôle d'actionnaire «normal» vis-à-vis de SAir.

Dans l'immédiat, le Conseil fédéral va donc se limiter à prendre connaissance et à analyser le bilan que la compagnie va bientôt soumettre à ses actionnaires. Pour ce faire, un groupe de travail sera créé à cheval sur les Départements fédéraux des transports, des finances et de l'économie.

Ce groupe d'experts préparera ensuite la position que défendra la Confédération à l'assemblée générale des actionnaires le 25 avril. Il s'agira alors de donner décharge aux membres du conseil d'administration démissionnaire et d'approuver les comptes.

Interrogé sur un possible désengagement de la Confédération, le ministre des Transports a admis que cette question avait déjà été discutée au sein du collège gouvernemental. «Vu uniquement sous l'angle de la stratégie de placement, la Confédération aurait dû vendre sa participation de 3%».

Mais le Conseil fédéral se dit conscient de l'attachement émotionnel des Suisses à leur compagnie aérienne. Il souligne aussi l'importance de la compagnie pour le pays et son économie. C'est pour ces raisons qu'il a décidé de ne pas céder ses actions.

swissinfo avec les agences

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