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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Rarement un rapport aura été autant attendu que celui sur l’UNRWA, l’agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dévoilé lundi en fin de journée.

S’il conclut que des progrès restent à faire en matière de neutralité, le comité indépendant qui l’a rédigé rappelle qu’Israël doit encore apporter les preuves que du personnel de l’UNRWA est directement lié aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023 – des accusations qui ont entraîné l’audit en question.

Les conditions d’admission à l’EPFL et le Parlement des jeunes Suisses de l’étranger complètent cette sélection.

Bonne lecture,

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KEYSTONE

L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) est globalement en conformité avec les principes de neutralité. C’est ce que conclut un audit indépendant, diligenté après la participation présumée de 12 de ses salariés aux attaques du Hamas contre Israël en octobre 2023.

L’UNRWA a mis en place un cadre de fonctionnement «robuste» pour assurer sa neutralité, mais des problèmes demeurent toutefois dans ce domaine. Elle reste toutefois «irremplaçable et indispensable» aux Palestiniens, selon le rapport final du comité. Présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, il a été rendu public lundi.

Les cas jugés problématiques sont ceux «d’employés exprimant publiquement leurs opinions politiques, de livres scolaires au contenu problématique venant du pays hôte et utilisés dans certaines écoles de l’UNRWA, de syndicalistes politisés proférant des menaces contre l’encadrement de l’UNRWA et perturbant des opérations» humanitaires, note le rapport.

Ces accusations ont entraîné la suspension de financements par certains pays donateurs, dont la Suisse. À la suite de la publication du rapport, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a indiqué vouloir l’«analyser en détail». Avant toute décision sur le versement des 20 millions de francs prévus pour 2024, les commissions de politique extérieure du National et des États seront consultées.

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KEYSTONE/© KEYSTONE / LAURENT GILLIERON

L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), «saturée» par les étudiantes et étudiants étrangers, notamment français, va durcir ses conditions d’entrée. La réforme des conditions d’accès doit être effective pour la rentrée 2025 pour une durée de quatre ans. 

L’objectif de ce coup de frein est de garantir la «qualité des études» d’un établissement victime de son succès. Le nombre d’étudiantes et étudiant serait ainsi limité à 3000 en première année de bachelor, soit environ 200 personnes de moins qu’actuellement.

Les effectifs étudiants de l’EPFL sont en hausse constante. Ils sont passés de quelques 7000 en 2010 à 13’445 en 2023. Entre ces dates, le nombre de titulaires d’une maturité suisse a augmenté de 28 %, tandis que le nombre d’élèves au bénéfice d’un diplôme étranger a fait un bond de 233 %. «90 % de ces effectifs [venant] de France», selon les chiffres communiqués par l’école.

Plusieurs facteurs expliquent cet engouement. D’abord, le prix des études (1710 francs par an en 1ère année), qui est bien inférieur à des établissements tels que l’Institut polytechnique de Paris (15’400 euros par an au minimum). Ensuite, la réputation de l’école, qui se classe parmi les meilleures universités européennes.

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KEYSTONE/© KEYSTONE / ALESSANDRO DELLA VALLE

Le Parlement des jeunes Suisses de l’étranger (YPSA) vient de se renouveler. La présidence pour la période 2024-2026 revient en Europe. L’Amérique du Sud y est particulièrement bien représentée.

Un nombre record de jeunes s’est présenté aux élections qui avaient lieu jusqu’au 9 février. Après deux tours, 13 jeunes femmes et hommes ont été élus pour la période 2024-2026. Tous les continents sont représentés, sauf l’Asie. Pour la première fois, l’Afrique du Sud fait son apparition au sein d’YPSA.

Le nouveau président s’appelle Max Groeveld et vit aux Pays-Bas, où il étudie les relations internationales. «Pour moi, YPSA est synonyme de lien: un lien avec la Suisse, mais aussi un lien avec d’autres jeunes Suisses qui partagent les mêmes idées à travers le monde», déclare-t-il.

Il succède à la Suisso-Chilienne Francisca Espinoza Trombert, qui a beaucoup œuvré ces dernières années pour améliorer la représentativité de l’Amérique du Sud au Parlement des jeunes Suisses de l’étranger. Avec succès, puisque sur les 13 sièges (c’est le maximum) occupés du comité, cinq sont ont été attribués à l’Amérique du Sud. Trois sont allés à l’Europe et un pour chacune des régions Afrique, Océanie et Suisse. 

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