Déjà des come-back surprenants
Evonne Goolagong-Cawley, Monica Seles et Jennifer Capriati ont réussi par leur passé à rebondir au sommet après une longue absence.
En janvier 2002, c’est précisément face à Jennifer Capriati que Martina Hingis avait perdu sa dernière finale d’un Grand Chelem.
Martina Hingis n’est pas la première tenniswoman à revenir sur le devant de la scène après une longue absence. Trois autres championnes ont réussi à revenir au premier plan.
En 1980, l’Australienne Evonne Goolagong-Cawley avait fait main basse à 29 ans sur Wimbledon, trois ans après avoir donné naissance à une fille et renoncé à la raquette.
En janvier 1996, Monica Seles remportait à la surprise générale l’Open d’Australie, deux ans et demi après avoir été poignardée dans le dos par un déséquilibré. Au moment de l’attaque, l’Américaine dominait largement le tennis féminin. Plus tard, malgré son triomphe en 1996 à Melbourne, l’ex-numéro un mondiale ne devait plus jamais retrouver son niveau éclatant.
Le dernier exemple concerne Jennifer Capriati. Bébé-champion, remportant à 16 ans la médaille d’or des JO de Barcelone (1992), l’Américaine voyait sa carrière freinée à la suite d’ennuis personnels, notamment liés à la drogue. Mais, à force de persévérance, Jennifer Capriati revenait au sommet en remportant trois titres du Grand Chelem: Melbourne et Roland-Garros en 2001, Melbourne en 2002. En battant en finale une certaine Martina Hingis, qui avait galvaudé… quatre balles de match.
swissinfo, Jonathan Hirsch
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