Des statistiques réjouissantes pour Köbi Kuhn

La joie de Köbi Kuhn après le 4e but de son équipe. Keystone

Bien négocier un début de campagne pour une Coupe du monde ou un championnat d'Europe est synonyme de parcours réussi pour une équipe nationale.

En s’imposant contre la Géorgie, la Suisse met fin à une tendance négative qui lui collait aux crampons depuis 1996.

En septembre 2000, la Suisse d’Enzo Trossero s’était magistralement «trouée» lors de son entrée en matière.

Une défaite à domicile contre la Russie (0-1) n’avait été que la première étape du long calvaire de l’Argentin qui n’est jamais parvenu à rendre efficace la phalange helvétique. Et de Coupe du monde 2002, il n’en fut quasiment jamais question.

Pour l’Euro 2000, Gilbert Gress n’avait pas connu plus de succès à ses débuts, avec un revers sans discussion aucune en Italie (0-2), en 1998. Ce qui n’allait pas empêcher la Suisse de réussir un bon parcours, mais qui allait s’avérer insuffisant pour décrocher un billet pour la Belgique et les Pays-Bas.

Pour la Coupe du monde 1998, la Suisse avait subi dès son entrée en lice l’une de ses plus mortifiantes défaites.

Fraîchement nommé, Rolf Fringer assistait impuissant, en août 1996, à la déroute des siens en Azerbaïdjan (0-1). Il n’allait jamais s’en remettre, son équipe non plus.

Ce qui ne fut pas le cas de la Suisse de Roy Hodgson. En 1992, une victoire 6-0 en Estonie plaçait sur les bons rails une phalange qui allait décrocher le Graal en se qualifiant pour la World Cup 1994 aux Etats-Unis.

Et en septembre 1994, c’est un probant succès (4-2) contre la Suède qui ouvrait le chemin de l’Euro 1996 en Angleterre aux Helvètes de Roy Hodgson.

Les statistiques sont donc encourageantes pour Köbi Kuhn: depuis dix ans, la Suisse s’est toujours qualifiée pour une phase finale quand elle a fêté une victoire lors de son premier match.

swissinfo/Jonathan Hirsch