Le Bâlois Roche freiné par le franc cher
Le groupe pharmaceutique a enregistré une baisse de ses ventes de 1% l'an dernier, à 45,62 milliards de francs. Son bénéfice net s'est contracté de 5% à 10,84 milliards, en raison notamment de la cherté du franc et de la diminution du produit financier.
Exprimées en monnaies locales, les ventes consolidées s’avèrent en croissance de 6% par rapport à 2007, et même de 10% en dollars, relève Roche mercredi.
La croissance de ses secteurs clés a largement compensé la baisse attendue de 1,6 milliard de francs des ventes de l’antigrippal Tamiflu, un temps très en vogue avec la perspective de la grippe aviaire.
La division Pharma (79% des ventes) a dégagé un chiffre d’affaires de 35,96 milliards de francs (-2% et +5% en monnaies locales) et un bénéfice d’exploitation inchangé de 13 milliards de francs (+8% en monnaies locales).
La division Diagnostics (21% des ventes) a engendré un chiffre d’affaires de 9,66 milliards de francs (+ 3% et +10% en monnaies locales). Mais son bénéfice d’exploitation a toutefois chuté de 28% (-22% en monnaies locales) à 1,19 milliard de francs.
Plutôt satisfait de ses résultats, Roche prévoit une hausse de dividende de 5 francs par titre (+9%).
Pour 2009, et sauf événements exceptionnels, Roche table sur «un résultat très positif» et une croissance du chiffre d’affaires en monnaies locales «dans le milieu de la plage à un chiffre».
Le groupe indique aussi qu’il reverra ses objectifs une fois l’acquisition de la totalité de sa filiale Genentech, dont il détient déjà 55,8%. Et sur laquelle il vient d’annoncer une nouvelle offre publique d’acquisition (OPA).
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