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Ferrari 1er, Sauber 10e

En gagnant dimanche, Michael Schumacher a également renforcé sa position en tête du classement mondial. Keystone

Au volant de sa Ferrari, le pilote allemand a remporté le Grand Prix d'Europe de formule 1, en Allemagne, sur le circuit du Nürburgring, devant le Colombien Montoya (Williams-BMW) et le Britannique Coulthard (McLaren-Mercedes). L'écurie suisse de Peter Sauber a dû se contenter du 10e rang avec son pilote Finlandais, Kimi Raikkonen.

Battu par son frère Ralf il y a quinze jours au Canada, Michael Schumacher n’a pas tardé à reprendre sa position favorite de leader. En s’imposant dans cette neuvième des seize manches du Championnat du monde de Formule 1, l’Allemand a signé sa cinquième victoire de la saison, la 49e de sa carrière. Il n’est désormais plus qu’à deux succès du record du Français Alain Prost.

Mais Michael Schumacher a surtout conforté sa position en tête du classement du Championnat du monde et est bien placé pour se succéder à lui-même. Il compte en effet désormais 24 points d’avance sur son plus proche rival, Coulthard, lequel commence à apercevoir dans ses rétroviseurs les pilotes Williams-BMW.

Parti en tête, Michael Schumacher aura bien été menacé dans un premier temps par son frère Ralf. Ce dernier, au volant de sa Williams-BMW, commettait pourtant une faute qui allait l’écarter de la victoire. En sortant des stands après un ravitaillement, le cadet des Schumacher franchissait la ligne blanche et il devait dès lors subir une pénalité de dix secondes qui l’a relégué au quatrième rang à l’issue de la course.

Ce Grand Prix d’Allemagne par ailleurs a démontré une fois de plus que les McLaren-Mercedes traversaient actuellement une période difficile. Certes, Coulthard a sauvé l’honneur en se hissant sur le podium, mais il le doit avant tout à la bourde de Ralf Schumacher. Le Britannique a en tout cas été nettement dominé tant par Michael Schumacher que par Juan Pablo Montoya, lequel a enfin terminé une course. Quant au Finlandais Mika Hakkinen, il a été encore devancé par la deuxième Ferrari de Rubens Barrichello pour se classer sixième seulement.

Une fois n’est pas coutume, les trois grandes écuries de la Formule 1 ont ramené leurs deux voitures à l’arrivée, s’adjugeant ainsi les six premières places. Dans ces conditions, il n’est plus resté que des miettes pour les autres, et notamment pour le team helvétique de Peter Sauber. Auteur d’une course régulière, Kimi Raikkonen a ainsi dû se contenter du dixième rang. Et pourtant, le Finlandais n’a pas démérité.

Quant à Nick Heidfeld, il a poursuivi sa série noire: pour la troisième fois consécutivement, après Monaco et le Canada, le jeune Allemand n’est pas parvenu à rallier l’arrivée. Il a été contraint à l’abandon au 55e des 67 tours consécutivement à un incident mécanique.

swissinfo avec les agences

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